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Boris Diaw et Biscarrosse remportent la Coupe des Landes ! • Basket-ball américain

Boris Diaw et BiscarrosseBoris Diaw et son équipe d’amis Biscarrosse (Simon Darnauzan, Nicolas Gayon, les frères Beesley Kevin et Cédric, Jean-Daniel Barrouillet…) ont atteint leur objectif : remporter la Coupe (du Monde) des Landes ! C’était hier soir, à Mont-de-Marsan, dans les arènes du Plumaçon, qui ont accueilli pour l’occasion 8 000 personnes.

Dont pas mal de personnalités (Tony Parker, Thomas Pesquet, Ronny Turiaf, Florent Piétrus et Jérôme Fernandez), venues assister au sacre de cette équipe de quadragénaires, face à l’ESMS (N2).

Partis avec 49 points d’avance pour compenser les sept divisions entre les deux équipes, Biscarrosse étant de son côté en D3, Boris Diaw et ses camarades ont globalement bien géré leur avantage, même s’ils se sont fait un peu peur sur la fin, en s’imposant. par seulement 9 points (107-98).

Ils ont donc « techniquement » perdu le match pour 40 points, mais sont bel et bien champions de la Coupe des Landes.

« Une finale, c’est toujours difficile » a expliqué l’ancien capitaine des Blues à Skweek. « ESMS a tout donné. Un immense respect à cette équipe. Il est très difficile de formuler autant de points. Ils n’ont jamais abandonné. Ils sont allés jusqu’à la fin du match. Je suis également fier de mon équipe de quadragénaires. Réussir à tenir jusqu’au bout face aux attaques de cette équipe ESMS. Nous avons reçu de la grêle dès le début. On a réussi à tenir au milieu mais au final, pareil, le souffle, le manque d’entraînement, les années, l’âge, on a vraiment souffert. »

De la part du public et des opposants, il y avait un mélange de respect et de frustration face à cette victoire.

« C’est la première fois que je gagne un match avec 40 points d’écart et que je perds » » a maudit Rémi Lesca, le leader adverse. « Nous ne luttons même pas contre nous-mêmes. Nous luttons contre quelque chose d’impossible. A partir de là, c’est embêtant. Oui, ils ont une histoire. Ils ne sont pas tous amis, c’est ce qui m’énerve. Moi, je suis content pour Boris, parce que c’est un gars bien. Il est allé chercher quelque chose. Par contre, quand on appelle tous les Landes pour chercher des personnes non transférées, pour essayer de constituer une équipe, c’est ce qui m’énerve le plus. Après, c’est du sport. Les arènes ne sont pas contentes d’avoir gagné. »

Jeoffro René

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