Boris Diaw et Biscarosse en finale après avoir été "les adultes dans le carrousel" de la Coupe des Landes • Basket USA
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Boris Diaw et Biscarosse en finale après avoir été « les adultes dans le carrousel » de la Coupe des Landes • Basket USA

Boris Diaw et BiscarosseC’est ce soir, à 21 heures, que Boris Diaw Et Biscarosse disputera la finale de la Coupe (du Monde) des Landes. Ce sera à Mont-de-Marsan, dans les arènes du Plumaçon, qui peuvent accueillir 8 000 personnes !

L’ambiance s’annonce électrique entre les « vétérans » de Biscarrosse et l’Élan Souémontain-Montgaillardais-Sarraziétois (ESMS), d’autant que la rencontre sera retransmise en direct sur Skweek, et que Boris Diaw et son groupe d’amis se sont attirés les critiques en profitant de points pour atteindre la finale.

Cette fois encore, Biscarrosse (D3) débutera avec 49 points d’avance au coup d’envoi pour « compenser » l’écart de sept divisions avec l’ESMS (N2). Ce qui faisait grincer des dents à chaque instant…

« Nous n’aurons pas le droit à l’erreur, la moindre décision à prendre aura un impact disproportionné ! Ça va être un vrai combat, on se dit que défensivement on sait qu’on peut, qu’on va les déranger, mais finalement ils ont peu de tirs à tirer. Il faudra par contre avoir de l’habileté, et surtout ne pas rater les choses simples, les lay-ups, les lancers francs… Si nous parvenons à rattraper la moitié de notre retard à la mi-temps, les gens vont commencer à y croire et à nous dépasser, c’est notre plan de match » confie Rémi Lesca, le leader de l’ESMS, à France Bleu.

« À partir du moment où on arrive à jouer avec les règles, qu’on s’inscrit sciemment en Départementale 3, qu’on fait croire qu’on est très, très vieux – même si les gars sont vraiment abimés, ça pose problème à certains »

Du côté de l’entraîneur Paco Laulhé, on comprend le malaise général autour de l’aventure biscarosse dans cette Coupe des Landes, compétition « sacrée » aux yeux de beaucoup.

« À partir du moment où on arrive à jouer avec les règles, qu’on s’inscrit sciemment en Départementale 3, qu’on fait croire qu’on est très, très vieux – même si les gars sont vraiment abimés, ça pose problème à certains » il avoue à BeBasket. « Mais c’est nous qu’il faut blâmer, pas le comité landais. C’est important de le dire parce qu’ils ont pris beaucoup d’argent même s’ils n’y sont pour rien. Ils ont un règlement, donc il est difficile de penser qu’en fonction de l’équipe qui participe, ils changeront les règles. »

Le coach termine par une métaphore qui résume assez bien la situation, avant la finale.

« Ce n’est pas confortable, personnellement, ce n’est pas mon style d’être dans une telle polarisation. Mais je l’entends, car s’il y avait eu d’autres à notre place, et si j’avais été de l’autre côté, je ne sais pas si je n’aurais pas été aussi en colère ! Quand on est de là, quand on connaît la valeur et le prix de cette Coupe, que chaque victoire à chaque tour est méritée, on est certain d’amener une configuration atypique et inquiétante. La formule que j’utilise depuis le début, c’est l’adulte qui monte dans le manège de l’enfant, et choisit aussi l’hélicoptère pour tenter d’attraper la queue de Mickey. Maintenant, nous avons dit « oui » et nous y sommes, nous n’allons pas avoir pitié de nous. »

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