L’UBB, qui a éliminé Paris en demi-finale, disputera vendredi prochain la première finale de sa jeune histoire face à l’ogre toulousain.
Envoyé spécial à Bordeaux
Le débat fait déjà rage. Querelle entre les anciens et les modernes. Lorsque Yannick Bru, le manager de l’UBB, a exprimé sa fierté d’emmener pour la première fois le club girondin en finale, certains collègues ont haussé les sourcils. L’un d’eux lui a même demandé, sur un ton de reproche, ce qu’il faisait du passé, s’il connaissait l’histoire du rugby local. Rembobiner. Lorsque, en 2006, l’Union Bordeaux-Bègles est créée, elle est le résultat d’une fusion entre deux vénérables institutions : le Club Stade Bordelais Universitaire (SBUC) et l’Athlétic Club de Bordeaux-Bègles. Lequel fut sacré champion de France en 1969 puis en 1991. La célèbre épopée du Rapetou, un peloton dominé par Bernard Laporte, avec des cheveux, et Vincent Moscato, sans micro, mais tous deux sur le terrain. Alors, première finale ou pas ? Le sujet animera toute la semaine les contre-discussions dans les innombrables cafés de Bordeaux et de Bègles.
Il n’en demeure pas moins que, sous ce nom…
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