Bordeaux au plus mal, l’ASSE en profite ?
Alors que les supporters stéphanois sont aux anges depuis plusieurs semaines, les supporters bordelais vivent un véritable cauchemar. Passé tout près d’un dépôt de bilan et d’une rétrogradation administrative sous King Street, la situation ne s’est guère améliorée depuis l’arrivée de Gérard Lopez en Gironde.
Journée décisive pour Bordeaux
Journée décisive ce jeudi 27 juin pour les Girondins de Bordeaux. C’est devenu une mauvaise habitude pour le club au scapulaire qui tremble chaque année avant de se présenter devant la DNCG. Après avoir racheté les Girondins de Bordeaux en juillet 2021, Gérard Lopez ne parvient pas à redresser la situation de ce club historique. L’ancien président du LOSC a tenté des paris risqués. L’été dernier, Bordeaux a misé gros en réalisant un important mercato. La masse salariale des Girondins ne s’est jamais vraiment adaptée à la relégation en Ligue 2. Passé tout près d’un retour en Ligue 1 en 2023, les Bordelais espéraient obtenir le Graal cette saison. Un pari perdu avec une saison catastrophique.
L’arrivée d’Albert Riera n’y a rien changé. Rapidement, les fonds girondins ont montré leurs limites. De quoi générer des anecdotes qui font rire. Fini le papier toilette au centre de formation. Terrains d’entraînement plus entretenus. Les conséquences des entreprises dont les dettes n’ont pas été régularisées par le club bordelais.
Les dirigeants girondins se présentent ce jeudi devant la DNCG. Si l’entreprise de communication Havas avait effectivement fait courir la rumeur selon laquelle un prêt pourrait régler la situation, il n’en est rien. L’Equipe précise : « Entre 30 et 43 M€, selon les sources, seraient nécessaires pour figurer sur le ligne de départ de la L2 le 17 août. Aux dernières nouvelles, la DNCG a été informée par le club que la somme serait versée le jour même. l’audience, une rumeur qui est également parvenue aux oreilles de certains agents« .
Les dirigeants girondins vont devoir convaincre le gendarme financier du football qu’ils parviendront à rééquilibrer la situation. Un rééquilibrage qui devrait s’opérer via le départ de plusieurs acteurs (réduction de la masse salariale et des transferts) :
« Plusieurs acteurs ont été approchés récemment. Zuriko Davitashvili, par Saint-Étienne, Jérémy Livolant, par Legia Varsovie, et Issouf Sissokho par un club israélien, mais Bordeaux n’a pas encore donné suite. En tout cas, les offres n’étaient pas suffisamment élevées pour faire avancer le projet girondin. »
Comme nous vous l’expliquions récemment, les dirigeants bordelais espèrent vendre Zuriko Davitashvili au prix fort. L’une des valeurs marchandes les plus élevées de l’effectif participe actuellement à l’Euro. S’il est cantonné à un rôle de remplaçant, il s’est illustré face à la République tchèque en obtenant le penalty des Géorgiens. Pas de quoi voir sa cote s’envoler pour le moment. Une chose est sûre, la situation des Girondins sera observée de près du côté du Forez. À suivre.