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Bompard défend une mauvaise « interprétation » des propos de Quatennens

Bompard défend une mauvaise « interprétation » des propos de Quatennens

Le coordinateur de La France Insoumise est revenu sur les propos de l’ancien député du Nord, qui avait appelé mardi 9 juillet à une « marche populaire vers Matignon » pour faire pression sur Emmanuel Macron.

Le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, a mis en garde mercredi 10 juillet contre une mauvaise interprétation des propos de l’ancien député Insoumis Adrien Quatennens, qui a proposé mardi une « grande marche populaire vers Matignon ».

« Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour bloquer la mise en œuvre du programme du #NouveauFrontPopulaire. Le seul souverain que connaît la République, le peuple, doit le faire céder. Pourquoi pas une grande marche populaire vers Matignon ? », a tweeté l’ancien élu, condamné pour violences conjugales et investi par LFI pour les législatives avant de renoncer à sa candidature.

« Ce que dit Adrien Quatennens, et que je partage, c’est que le président de la République donne l’impression de chercher tous les moyens pour ignorer le résultat des élections (…) Oui, il faut qu’il y ait les conditions d’une mobilisation populaire pour dire : ‘non Monsieur le Président de la République vous devez respecter le résultat des législatives' », a déclaré Manuel Bompard sur LCI.

Relancé, le cadre de LFI ajoute : « Si cela peut vous rassurer, la France Insoumise n’appelle pas à marcher sur Matignon. »

Marine Le Pen évoque la « prise du Capitole »

« L’extrême gauche, minoritaire en termes de voix et de sièges, réclame d’exercer le pouvoir et d’imposer son programme alors qu’elle n’a pas la légitimité électorale pour le faire », avait fustigé Marine Le Pen en réponse au tweet d’Adrien Quatennens.

De retour à l’Assemblée nationale, la dirigeante d’extrême droite et députée réélue du Pas-de-Calais a dénoncé le « comportement du Nouveau Front populaire » qu’elle accuse d' »attitudes factieuses ».

« Ils réclament que Matignon soit pris par la force, hier c’était l’Assemblée nationale. C’est leur assaut sur le Capitole », a-t-elle affirmé, osant faire une comparaison avec l’attaque meurtrière du parlement américain le 6 janvier 2021 par des partisans de Donald Trump.

Mardi sur BFMTV, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, avait déjà vu dans les propos d’Adrien Quatennens un « trumpisme de gauche ».

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