bombardements meurtriers, décision demain de la CIJ sur le cessez-le-feu
► De nombreux morts dans la ville de Gaza, frappes israéliennes à Rafah
La défense civile de Gaza a annoncé la mort de 26 personnes, tuées lors de deux frappes israéliennes sur la ville de Gaza, jeudi 23 mai. Seize personnes ont été tuées dans une frappe qui a touché leurs maisons et dix autres sont mortes lors de la deuxième frappe qui a touché une mosquée et une école. , a déclaré un porte-parole de la défense civile.
Auparavant, des frappes avaient été entendues dans la région de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
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Selon le dernier rapport du ministère de la Santé du Hamas, la guerre a causé la mort de 35.709 personnes dans la bande de Gaza et fait 79.990 blessés.
► Washington plaide pour les banques palestiniennes
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré qu’elle craignait « une crise humanitaire » si Israël mettait à exécution sa menace de priver les banques palestiniennes de l’accès à son propre système bancaire, bloquant ainsi les transactions vitales en Cisjordanie occupée.
« Ces canaux bancaires sont essentiels pour réaliser des transactions permettant d’importer près de huit milliards de dollars d’Israël, notamment de l’électricité, de l’eau, du carburant et de la nourriture, et facilitant près de deux milliards d' »exportations par an dont dépendent les moyens de subsistance des Palestiniens ».a-t-elle souligné à l’ouverture de la réunion des ministres des Finances du G7 à Stresa, en Italie.
► La réponse de la CIJ sur le cessez-le-feu attendue demain
La Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, a annoncé qu’elle se prononcerait vendredi 24 mai sur une demande de l’Afrique du Sud visant à ordonner à Israël un cessez-le-feu à Gaza.
Pretoria veut que la Cour ordonne à Israël d’arrêter » immédiatement « toutes les opérations militaires à Gaza, y compris à Rafah.
La juridiction, saisie fin décembre par l’Afrique du Sud pour « génocide », a ordonné en janvier à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher tout acte de génocide et permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Mais la Cour n’est pas allée jusqu’à ordonner un cessez-le-feu. Toutefois, pour Pretoria, l’évolution de la situation sur le terrain, notamment l’opération de Rafah, nécessite une nouvelle injonction de la CIJ.
Les ordonnances de la CIJ, qui tranche les différends entre États, sont juridiquement contraignantes, mais elle n’a aucun moyen de les faire respecter.
► Un hôpital toujours assiégé à Jabalia
L’hôpital al-Awda, au nord de la bande de Gaza, était toujours assiégé par l’armée israélienne, pour le cinquième jour consécutif, selon les déclarations du directeur par intérim de cet établissement situé à Jabalia.
«Nous sommes actuellement toujours assiégés»a déclaré le docteur Mohammad Saleh jeudi après-midi. « Il y a des militaires dans la cour de l’hôpital et dans les maisons voisines »il a précisé, décrivant « tirs et bombardements continus » envers l’établissement.
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« L’hôpital a été pris d’assaut (mercredi soir) et le personnel a été contraint de partir »dit encore le docteur Saleh, « Actuellement, il ne me reste plus que 13 membres du personnel, 11 patients et deux femmes accompagnant des enfants blessés ».
Au moment de l’opération militaire israélienne, 140 personnes se trouvaient dans l’enceinte de l’hôpital, dont des employés, des patients et leurs proches qui les accompagnaient, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans la nuit de mercredi à jeudi.
► Une vidéo de la capture de soldats israéliens diffusée en Israël
Les familles de cinq soldats israéliens retenus en otages à Gaza ont autorisé mercredi la diffusion aux médias d’images montrant le moment de leur capture, le 7 octobre, dans une base militaire.
Familles d’otages à Gaza : « Le gouvernement israélien fait de nous des ennemis intérieurs »
Dans cette séquence d’un peu plus de trois minutes, tirée d’une vidéo de deux heures filmée sur GoPro par des commandos du Hamas selon les familles, on peut voir ces jeunes femmes, certaines au visage ensanglanté, assises par terre en pyjama. , les mains liées dans le dos par leurs ravisseurs. Certains tentent de leur parler en anglais, avec des airs terrifiés et suppliants.
Des images des militaires otages circulaient depuis le 7 octobre mais les extraits vidéo diffusés mercredi sont inédits, les familles ayant accepté de les diffuser afin d’accélérer un processus de négociation qui aboutirait à leur libération.
► La Colombie confirme qu’elle ouvrira une ambassade à Ramallah
La Colombie va ouvrir une ambassade à Ramallah, dans les Territoires palestiniens, a annoncé le ministre colombien des Affaires étrangères Luis Murillo.
Entre Colombie et Israël, la vraie-fausse rupture
« Le président Petro a donné l’ordre que nous établissions l’ambassade de Colombie à Ramallah. Ce sera la prochaine étape que nous franchirons »Luis Murillo a déclaré à la presse, sans donner plus de détails.
Cette déclaration intervient après l’annonce par trois pays européens (Espagne, Irlande et Norvège) de leur décision de reconnaître l’État de Palestine, annonce qui a suscité la fureur d’Israël.
► La Maison Blanche juge que l’offensive israélienne à Rafah est « plus ciblée et limitée »
La Maison Blanche a jugé que l’opération militaire israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, était « plus ciblé et limité » maintenant, mais a déclaré qu’il restait attentif au sort des civils.
« J’ai été informé par des responsables israéliens des ajustements qu’Israël a apportés pour atteindre ses objectifs militaires en tenant compte des dommages causés aux civils »a déclaré le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, qui s’est rendu en Israël le week-end dernier.
Guerre à Gaza : ces moments où le soutien américain à Israël a été mis à mal
Le président américain Joe Biden a publiquement exprimé son opposition à une offensive terrestre à grande échelle à Rafah, où plus d’un million de civils sont piégés, et a menacé de suspendre certaines livraisons d’armes à Israël si son avertissement n’était pas entendu. .