« Bologne est une équipe dangereuse qui sera un bon adversaire »
Animé par l’envie de montrer un autre visage de l’AS Monaco, le technicien rouge et blanc s’est exprimé en conférence de presse, à la veille du déplacement à Bologne, pour le compte de la 4e journée de C1 (21 heures).
Déterminé à lancer une nouvelle dynamique. Déçu par les deux derniers matches des Rouge et Blanc, battus à Nice et contre Angers au Stade Louis-II, Adi Hütter aborde avec détermination le match de Ligue des Champions face au Bologne FC (mardi, 21 heures). C’est donc avec l’envie de rebondir que l’entraîneur monégasque s’est présenté devant les médias à la veille du match. Extraits 🎙️
Bonsoir coach. Certains joueurs italiens ont joué pour l’AS Monaco. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Il est vrai que pas mal de joueurs italiens ont eu une belle histoire avec le Club, à commencer par Marco Simone, qui fut joueur puis entraîneur en Principauté. J’ai eu la chance de l’affronter une fois au cours de ma carrière en Ligue des Champions, lorsque je jouais en Autriche et qu’il était à l’AC Milan.
Je me souviens de lui comme d’un joueur vraiment élégant et d’une personne humble. Il y a aussi Claudio Ranieri, qui était un excellent entraîneur et qui a connu du succès. Beaucoup d’autres sont passés par l’AS Monaco, mais je n’y suis que depuis un an, je ne pourrais donc pas tous les citer.
Denis Zakaria sera une nouvelle fois absent du groupe pour ce match. Comment allez-vous vous adapter à son absence ?
C’est vrai qu’il va encore nous manquer, mais il serait trop facile pour moi de dire que lorsqu’il n’est pas là, nous ne pouvons pas l’emmener. Cela n’a pas de sens de le penser. J’espère qu’il sera de retour pour le match contre Strasbourg ce week-end. Malgré son absence, nous avons les joueurs pour faire un bon match demain soir contre Bologne, qui est une bonne équipe. Nous verrons comment compenser l’absence de Denis.
Le groupe monégasque pour le déplacement à @Bolognafc1909 👀✨
‣ #BFCASM
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) 4 novembre 2024
Tout d’abord, c’est une très bonne équipe pour moi, qui a fait une superbe saison l’année dernière. (…) Ils ont une philosophie de jeu bien définie, avec de bons buteurs et de grandes personnalités comme Riccardo Orsolini, Dan Ndoye ou encore Remo Freuler dans le milieu de terrain de construction, qui est un ancien joueur de l’Atalanta Bergame.
À propos de Bologne
Bologne a gagné pour la première fois à domicile depuis sept mois. Pensez-vous que cela puisse changer la dynamique du match ?
Tout d’abord, c’est une très bonne équipe pour moi, qui a fait une superbe saison l’année dernière. Cet été, un nouvel entraîneur expérimenté est arrivé, en la personne de Vincenzo Italiano, qui a disputé deux finales de Ligue Europa Conférence avec la Fiorentina. Ils ont une philosophie de jeu bien définie, avec de bons buteurs et de grandes personnalités comme Riccardo Orsolini, Dan Ndoye ou encore Remo Freuler dans le milieu de terrain de construction, qui est un ancien joueur de l’Atalanta Bergame.
Ils ont battu Lecce ce week-end, ce qui leur a donné beaucoup de confiance. C’est une équipe dangereuse, qui sera certainement un très bon adversaire, mais je suis convaincu que nous serons aussi un très bon adversaire.
Quel a été votre discours cette semaine pour relancer l’équipe ?
Nous avons été très contrariés par notre prestation contre Angers, que nous ne pouvons pas comparer à notre défaite contre Nice, car les conditions étaient très différentes. Quand on était à onze contre onze dans le Derby, on était dominants. Alors que contre le SCO, à mon avis, on a tout raté en première mi-temps, que ce soit le pressing, les transitions ou les réactions à la perte du ballon.
On a vraiment mal joué dans ce premier acte qui nous a coûté le match, et c’est quelque chose qu’on a analysé avec les joueurs. Demain, c’est un nouveau match dans une autre compétition, et nous sommes arrivés à Bologne avec sept points en trois matchs, que nous voulons évidemment renforcer.
Avez-vous durci votre management après cette défaite ?
C’était effectivement un peu différent de d’habitude, car nous avons raté beaucoup de choses. On a fait preuve d’une moins bonne attitude qu’Angers, qui a très bien joué les tirs. Cette défaite a été « de trop » pour moi, car encore une fois celle de Nice s’explique par le carton rouge, mais là on n’a pas eu le visage de l’équipe ambitieuse que nous sommes, avec des objectifs élevés. Nous ne pouvons pas accepter notre performance en première mi-temps et mes joueurs l’ont compris. Et j’espère que nous le montrerons demain.
J’ai bien connu Michel Aebischer, que j’ai connu lorsque j’étais entraîneur aux Young Boys de Berne, en plus des deux que j’ai pu citer plus tôt. De notre côté nous avons la chance d’avoir Philipp Köhn, Denis Zakaria et Breel Embolo, qui sont trois internationaux suisses.
À propos du football suisse
Quel regard portez-vous sur les dernières prestations d’Eliesse Ben Seghir ?
Il s’agit de sa première saison complète au plus haut niveau avec l’équipe, après avoir participé à toute la préparation. Il ne faut pas oublier qu’il n’a que 19 ans, qu’il est déjà sélectionné avec le Maroc, ce qui fait qu’il a joué beaucoup de matches depuis le début de la saison, et accumulé beaucoup de fatigue.
Il faut donc le protéger, comme tous les joueurs, car notre groupe n’est pas très grand en ce moment. Il y a aussi les déplacements qui sont parfois difficiles, et qui font qu’il n’est peut-être pas au meilleur de sa forme physique. Il faut donc être prudent à ce sujet.
Quel regard portez-vous sur la progression du football suisse, avec trois joueurs dans chaque équipe dans ce match ?
Je connaissais bien Michel Aebischer, que j’avais sous mes ordres lorsque j’étais entraîneur aux Young Boys de Berne, en plus des deux que j’ai pu citer plus tôt. De notre côté nous avons la chance d’avoir Philipp Köhn, Denis Zakaria et Breel Embolo, qui sont trois internationaux suisses.
De notre côté, nous pourrons encore compter sur près de 400 supporters dans le parc pour nous encourager. Ils sont encore nombreux derrière nous et sont très importants pour notre réussite. Nous espérons donc pouvoir célébrer la victoire ensemble.
A propos du parking monégasque
La Suisse est un petit pays, mais elle compte beaucoup d’acteurs de grande qualité, comme c’est le cas en Autriche par exemple. Bologne a la chance d’avoir trois joueurs de niveau international qui viennent de là, comme nous. Et on voit aussi que les clubs suisses commencent à avoir des résultats solides en Europe.
Pouvez-vous nous dire un mot sur l’apport du Président Rybolovlev depuis son arrivée au Club ?
Il est arrivé en 2011, alors que l’AS Monaco évoluait en deuxième division. Il permet à l’équipe de revenir dans l’élite un an et demi plus tard, avant de remporter le titre de champion de France en 2017 avec Leonardo Jardim sur le banc et Kylian Mbappé notamment dans l’équipe. Il est très engagé et investi dans le Club. Nous avons de bonnes relations, nous communiquons régulièrement.
Il s’intéresse à ce qu’on fait, pourquoi etc. Il veut aussi favoriser la formation, notamment avec le projet Groupe Elite, au sein duquel nous avons de très jeunes talents qui ont par exemple la possibilité de se montrer en Youth League, pour puis accédez au groupe professionnel. Je pense qu’il est content de la façon dont les choses se passent. Le Président est aussi une personne très ambitieuse, il a des objectifs très importants et j’espère que nous les atteindrons.
Quelle ambiance attendez-vous pour demain ?
Je m’attends à une très bonne ambiance contre Bologne, encore plus après la victoire contre Lecce, car ils ont montré qu’ils étaient de retour. C’est aussi pour eux leur quatrième match de Ligue des Champions, et ils n’ont qu’un point pour le moment, c’est donc une rencontre cruciale.
De notre côté, nous pourrons encore compter sur près de 400 supporters dans le parc pour nous encourager. Ils sont encore nombreux derrière nous et sont très importants pour notre réussite. Nous espérons donc pouvoir célébrer la victoire ensemble.