Pavel Buchnevich, un ailier naturel, tente de s’établir comme centre et ses coéquipiers des Blues de St. Louis lui ont donné un surnom unique.
Pendant la majeure partie de ses huit premières saisons dans la Ligue nationale de hockey, l’attaquant de 29 ans a évolué à l’aile gauche. Il est devenu l’un des meilleurs joueurs de la ligue à sa position, mais il cherche maintenant à ajouter une autre corde à son arc.
• A lire aussi : CJUE : Carter Hart ne peut pas entrer aux États-Unis
• A lire aussi : LNH : Thatcher Demko va souffrir en permanence
• A lire aussi : Maple Leafs : Nick Robertson en aura bientôt fini de bouder
Les Blues ne manquent pas de centres, mais l’entraîneur-chef par intérim de l’époque, Drew Bannister, a donné une chance à Buchnevich à la fin de la saison dernière.
« C’était la première fois que je jouais au poste de pivot », a-t-il déclaré à Responsible Gambling lundi. « Tout le monde riait. Pendant le match, tous les gars m’aidaient, me parlaient et me disaient quoi faire. Ils ont compris que c’était nouveau pour moi et que j’avais besoin de temps. »
Cela ne les a pas empêchés de le surnommer affectueusement le « berger russe », en l’honneur de Patrice Bergeron, considéré par plusieurs comme le meilleur joueur de mise au jeu des dernières décennies.
Les moyens de réaliser ses ambitions
De plus, Buchnevich a travaillé fort pour se rapprocher encore un peu plus du niveau exceptionnel du Québécois. Il a un très bon instructeur dans son coin.
« J’ai parlé avec l’entraîneur adjoint Steve Ott, qui a beaucoup joué au centre, et nous avons travaillé sur les mises en jeu. Vers la fin de la saison, après chaque entraînement, nous avons travaillé là-dessus. Il m’a dit que tout vient avec l’expérience et que je devrais m’entraîner le plus possible », a déclaré le natif de Cherepovets.
« Ott m’a dit : « Tu joues contre les meilleurs pivots, comme (Patrice) Bergeron, qui joue à cette position depuis longtemps, et tu arrives pour être titulaire. Ça va être difficile. » »
Buchnevich a du temps libre, car il est sous contrat avec les Blues jusqu’en 2031. Il a accepté une prolongation de six ans cet été qui lui rapportera un total de 48 millions de dollars.
journaldemontreal