Divertissement

Jane Fonda sans filtre dans « C à vous » au Festival de Cannes

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A 86 ans, l’actrice américaine n’a rien à perdre ni à prouver. Elle est elle-même, libre, femme, féministe et actrice. En témoigne son apparition explosive sur le plateau d’Anne-Elisabeth Lemoine mardi soir.

Jane Fonda 86 ans, égérie du septième art, était l’invitée, ce mardi, d’Anne-Elisabeth Lemoine, sur le tournage de son « C’est le tien » spécial Festival de Cannes, diffusé en direct de la Croisette. L’histoire entre l’actrice et le festival est celle d’une passion commune pour le cinéma. En 1962, elle monte les marches pour la première fois. En 2007, elle reçoit une Palme d’honneur décernée pour l’ensemble de son parcours exemplaire et un parcours tout aussi remarquable d’artiste engagée, militante et vigilante. En 2023, elle remet la Palme d’Or à la réalisatrice française Justine Triet.

Parrain de l’édition 2024, elle décernera également cette année le prix Lumières sur les Femmes, de L’Oréal Paris, qui récompense depuis quatre ans une réalisatrice prometteuse. Sous les applaudissements, elle est arrivée sur le plateau de l’émission délocalisée de France 5, costume rose, au bras d’un inconnu, une flûte de champagne à la main. « On ne peut pas te porter un toast Jane, car à la télévision française, on a pas le droit de boire de l’alcool »Babeth le lui dit immédiatement. « Je n’arrive pas à croire qu’en France on ne puisse pas boire d’alcool à la télévision. » » a répondu l’actrice en prenant une dernière gorgée avant d’échanger son verre contre un micro.

Oeufs brouillés et féminisme

Le ton était donné. Celui d’un programme porté haut par l’amour de la grande dame pour l’image, le jeu, la France, le son de sa langue, la couleur de ses pierres, le Mistral, les œufs brouillés et bien sûr la politique et les idées sociales auxquelles elle a toujours été attachée. été si attaché. « Pourquoi faisons nous ce que nous faisons. Ce n’est pas toujours seulement à cause de notre enfance ou de nos parents… »commença-t-elle en ajoutant : « Cela peut aussi être dû à l’environnement dans lequel nous sommes nés, à un événement ou au chemin dans lequel nous nous sommes engagés ».

Pour elle, c’est Klute d’Alan J. Pakula, qui lui a valu son premier Oscar et dont la dernière scène, comme elle le rappelle, où son personnage est sur le point d’être assassiné, évoque toute la violence des hommes envers les femmes. « J’ai commencé à pleurer et j’ai réalisé que je pleurais pour toutes ces femmes (…). C’est cette scène qui a fait de moi la féministe que je suis aujourd’hui.elle dit.

Puis de revenir sur l’ensemble de sa carrière, en France, aux Etats-Unis, avant de terminer sur une note émouvante, autour d’un extrait de l’émission « Apostrophe », où elle venait dans les années 1980 présenter son autobiographie à Bernard Pivot, et hilarante, autour de la chronique de Bertrand Charmeroy, à qui elle déclarait sans détour : «Vous êtes très très beau!» Ah Jane… L’émission est à voir ou revoir en intégralité sur france.tv.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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