la présidente du Medef sur place se dit « en colère » et « inquiète » des tensions qui éclatent

La présidente du Medef Nouvelle-Calédonie, Mimsy Daly, qui réside à Nouméa, a déclaré lundi 13 mai sur France Inter qu’elle se sentait « colère » face aux tensions qui éclatent actuellement en Nouvelle-Calédonie.

L’Assemblée nationale examine un projet de loi sur le corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Celui-ci prévoit un élargissement pour les prochaines élections provinciales et pour les référendums bien qu’il soit gelé depuis 1998. Un électeur sur cinq ne peut donc pas voter aujourd’hui sur place. Les indépendantistes sont contre cette réforme. Le territoire français a connu lundi soir une nuit de tension avec des véhicules incendiés, des magasins pillés et des heurts entre manifestants et forces de l’ordre.

Un « sentiment d’inquiétude »

Mimsy Daly se dit en colère face à cette situation « parce que ce sont des emplois détruits et des commerces qui ne rouvriront pas leurs portes ». Elle prétend que « Les choses ont rapidement dégénéré en début de soirée. » Le président du Medef en Nouvelle-Calédonie décrit «foule sur un certain nombre de ronds-points, assez violente ». Elle assure que « très rapidement » les entreprises ont été « attaqué » notamment « des magasins d’alimentation pillés, des incendies dans des concessions automobiles puis dans divers magasins à Nouméa et en périphérie avec départs de feu simultanés ». Outre la colère, Mimsy Daly parle d’un « sentiment d’inquiétude » sur « la façon dont les choses évolueront dans les jours à venir », alors que « la situation n’est pas encore stabilisée » sur place.