Bourse Entreprise

Bitcoin – TOP 4 des promesses de la présidence Trump


mer. 06 nov. 2024 ▪
8
lecture min ▪ par
Nicolas T.

Bitcoin va enfin obtenir ses lettres de noblesse. Voici le top 4 des bonnes nouvelles que nous réserve la présidence Trump.

bitcoin

Bitcoin contre dollar

Donald Trump sait que le dollar est la pierre angulaire de la puissance américaine. La liquidité des bons du Trésor en fait l’actif de réserve préféré des pays exportateurs. Ce système dit du « pétrodollar » permet aux États-Unis d’enregistrer un déficit commercial juteux sans souffrir d’une dévaluation de leur monnaie.

En d’autres termes, le pétrodollar permet aux Américains d’échanger du pétrole, des métaux, des terres rares, des denrées alimentaires, etc. contre des reconnaissances de dette. C’est le privilège exorbitant auquel les BRICS cherchent à mettre fin.

Le protectionnisme économique promis par Trump suggère que les accords commerciaux se resserreront à mesure que les BRICS s’éloigneront du dollar. Cependant, une monnaie de réserve mondiale ne peut être décrétée, même pour les BRICS.

Bitcoin arrive donc à point nommé avec un atout irremplaçable : sa masse monétaire finie de 21 millions de BTC. C’est aussi une monnaie apatride qu’aucune nation ne peut confisquer. Ces deux avancées technologiques la prédestinaient à devenir une monnaie de réserve internationale.

« S’il est élu, mon gouvernement conservera 100 % de tous les bitcoins que le gouvernement américain possède actuellement ou acquiert à l’avenir »» a lancé Donald Trump lors de la conférence Bitcoin à Nashville en juillet dernier.

Il a également déclaré que « C’est la politique actuelle du gouvernement qui menace le dollar, pas le bitcoin. »

Face à l’inévitable érosion de l’usage du dollar dans le monde, acquérir une « réserve stratégique de bitcoins » avant tout le monde pourrait s’avérer être un coup de poker digne du pétrodollar.

Voici un rapport récent rédigé par le Institut de politique Bitcoin expliquant pourquoi les États-Unis feraient bien d’adopter le Bitcoin comme monnaie de réserve internationale.

Extraction de Bitcoins

L’équilibre des pouvoirs géopolitiques du XXIe siècle est fondamentalement une compétition entre réseaux technologiques mondiaux. Les États-Unis dominent depuis des décennies avec Internet, le GPS, Microsoft, Facebook, etc.

Le dollar et le réseau SWIFT sont deux autres exemples importants de ce contrôle. Malheureusement, des sanctions financières à grande échelle (gel des réserves de change russes et déconnexion de SWIFT) conduiront nécessairement à l’émergence de réseaux et de réserves de valeur alternatifs.

Les nations refusant de s’aligner sur la politique étrangère impérialiste américaine ont pris note du gel des réserves russes. La Chine ou encore l’Arabie Saoudite ne veulent pas perdre plusieurs centaines de milliards de dollars du jour au lendemain.

D’où la solution bitcoin qui est un réseau de paiement en même temps qu’une monnaie de réserve. Deux en un. Cependant, les pays qui ne disposent pas de leurs propres mineurs de Bitcoin deviennent dépendants du reste du monde pour effectuer leurs transactions. Donald Trump l’a bien compris. « Je veux que tous les bitcoins restants soient extraits aux États-Unis »a-t-il déclaré.

La Chine en prendra-t-elle note, après avoir cessé de placer ses excédents dans la dette américaine :

« La Banque centrale chinoise fait deux choses :
– Elle se retire des obligations américaines
– Elle achète plus d’or.
Cela montre la stratégie claire de la Chine visant à réduire son exposition au dollar américain. Mais pour l’instant, la Chine boude toujours le Bitcoin. »

Le Bitcoin permet également d’éviter de gaspiller les surplus d’énergies renouvelables. Cette manne financière aide les énergéticiens à financer la transition énergétique mais aussi à stabiliser le réseau électrique puisque les mineurs peuvent interrompre leurs opérations sur demande.

Il est temps que le vieux continent réalise que l’industrie du Bitcoin possède de nombreuses vertus. Deutsche Telekom, le plus grand fournisseur de télécommunications d’Europe, vient d’annoncer qu’il se lance dans le minage de bitcoins pour exploiter ses excédents d’énergie renouvelable. Et EDF ?

Cours légal ?

Le Bitcoin a cours légal au Salvador. Tout le monde peut payer en BTC sans avoir à se soucier du calcul et du paiement de l’impôt sur les plus-values. Et quoi de plus normal pour une monnaie ?

La sénatrice Cynthia Lummis – qui a rédigé un projet de loi visant à créer une réserve stratégique fédérale d’un million de bitcoins – entend supprimer la taxation des achats de BTC en dessous d’un certain montant.

La fin de cette taxe est très attendue. Peut-être que Donald Trump l’abolira. Cela serait conforme à son intention de réduire les impôts. Ce scénario est tellement attendu que même Michael Saylor a été trompé par de récentes fausses nouvelles dans ce sens.

Bitcoin n’est plus l’épouvantail autrefois redouté par les banquiers. Ces derniers ont compris que cela ne constituait pas une menace pour le système fiduciaire. Le Bitcoin a certes l’avantage d’exister en quantité limitée, mais la monnaie fiduciaire a l’avantage d’être créée ex nihilo.

L’outil de crédit est indispensable. Une société complexe en a besoin pour financer les centrales nucléaires, les réseaux ferroviaires, les lignes à haute tension et toutes autres infrastructures à très forte intensité capitalistique et amorties sur le long terme.

L’autre raison d’être optimiste est que le vice-président James David Vance possède entre 250 000 et 500 000 dollars de bitcoins. Elon Musk – fervent partisan de Trump – détient plusieurs dizaines de milliers de BTC via ses sociétés Tesla et Space X.

Nul doute donc que le milliardaire fera pression pour que les banques puissent accepter le bitcoin comme collatéral pour emprunter des dollars. Selon Michael Saylor, ce service bancaire sera le moteur du prochain Bull Run en attirant les trésoriers de toutes les multinationales.

Stratégie Bitcoin

L’arrivée d’un président pro-bitcoin à la Maison Blanche lèvera l’anathème sur le bitcoin. Ce contexte politique favorable combiné à l’ETF BlackRock devrait inciter les grandes multinationales à franchir le pas en adoptant la « stratégie Bitcoin » de Michael Saylor.

Microstrategy prévoit de lever l’immense somme de 42 milliards de dollars pour augmenter encore sa trésorerie, qui atteint déjà plus de 200 000 BTC (15 milliards de dollars).

Microsoft pourrait être le prochain géant après Tesla à utiliser le bitcoin comme actif de trésorerie. Un vote des actionnaires aura lieu le 9 décembre pour décider d’investir ou non une partie des 75 milliards de dollars que Microsoft détient en cash.

Le titre de Microsoft n’a augmenté que de 10 % depuis le début de l’année, contre 70 % pour le bitcoin. A titre de comparaison, celui de Microstrategy a progressé de plus de 800 % depuis que la firme a adopté la stratégie bitcoin (2020). Même NVIDIA ne fait pas mieux.

Il est probable que de nombreux PDG de multinationales du S&P500 500 imiteront très prochainement la stratégie de Microstrategy, Tesla et potentiellement Microsoft. De plus petites entreprises comme Metaplanet et Semler Scientific ont déjà franchi le pas.

Le nouveau record de 75 000 $ pour le BTC confirme s’il le fallait qu’une présidence pro-bitcoin devrait grandement accélérer les choses pour le bitcoin. HODL!

Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme « Lire pour gagner » ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous maintenant et commencez à bénéficier d’avantages.

Nicolas T. avatarNicolas T. avatar

Nicolas T.

Reportage sur Bitcoin, « la déesse de la sagesse, se nourrissant du feu de la vérité, devenant de plus en plus intelligente, plus rapide et plus forte de manière exponentielle derrière un mur d’énergie cryptée ».

CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ

Les commentaires et opinions exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur seul et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Faites vos propres recherches avant de prendre des décisions d’investissement.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page