Depuis la victoire de Donald Trump le 5 novembre, la valeur du bitcoin a augmenté d’environ 35 %. Après avoir dépassé son record de mars dernier, la monnaie numérique a dépassé les 80 000 dollars le 10 novembre, puis les 90 000 dollars le 13 novembre.
Le Bitcoin a franchi pour la première fois la barre des 95 000 dollars jeudi 21 novembre, toujours porteur de « l’effet Trump », le marché anticipant une législation et des politiques économiques plus souples qui lui seraient favorables sous la future administration américaine. La plus grande cryptomonnaie par capitalisation a dépassé ce niveau vers 01h24 GMT, atteignant un nouveau record à 95 004,50 $. Bitcoin a ensuite modéré ses gains et s’échangeait à 94 463 $ vers 01h30 GMT.
Depuis la victoire de Donald Trump le 5 novembre, la valeur du bitcoin a augmenté d’environ 35 %. Après avoir dépassé son record de mars dernier, la monnaie numérique a dépassé les 80 000 dollars le 10 novembre, puis les 90 000 dollars le 13 novembre. « Bitcoin est en route vers une valorisation phénoménale de 100 000 dollars, motivée par la confiance croissante dans le fait que l’administration Trump inaugurera une ère favorable à la cryptographie, et les spéculateurs se rallient à ce récit, alimentant la frénésie. » marché, a observé jeudi Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.
« La capitale mondiale du bitcoin »
Parmi les mesures attendues du secteur des cryptomonnaies, celle d’une réserve stratégique de bitcoins aux Etats-Unis, constituée principalement de tokens saisis par la justice, et qui pourrait pousser d’autres pays à accorder davantage de légitimité à cette monnaie virtuelle. Pour le constituer, le gouvernement américain s’engagerait à ne plus vendre les bitcoins déjà en sa possession, principalement saisis dans le cadre de dossiers judiciaires.
Le président élu a également promis d’assouplir considérablement la réglementation sur le secteur de la monnaie numérique, certifiant qu’il obligerait les États-Unis à « la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies ». Il s’est notamment engagé à remplacer Gary Gensler, le patron du gendarme des marchés financiers américains, la SEC, détesté par un secteur qui lui reproche une approche répressive.