Avec ce long métrage d’Alexis Langlois, le chanteur s’essaye à la comédie dans le rôle d’un fan hystérique et obsessionnel.
Pour son premier rôle, Bilal Hassani impressionne dans Reines de théâtreprojeté à Cannes, un film déjanté, queer et punk, où il campe, à plus de 50 ans, un fan transpercé d’une diva de la pop devenue une YouTubeuse-destructrice.
Ce long métrage, présenté à la Semaine de la Critique, permet à Bilal Hassani « d’ouvrir cette porte en tant qu’acteur », a-t-il confié à l’AFP sur une plage de Cannes samedi 18 mai. Mais il prend surtout un « grand honneur de faire partie du cette histoire » écrit et réalisé par Alexis Langlois, cinéaste non binaire.
« Quand j’ai commencé à écrire il y a six ans, j’ai découvert Bilal sur YouTube où il parlait de son coming out et comment ça s’était mal passé au collège et je me suis dit que les YouTubeurs, c’est un peu les conteurs de notre époque », explique Alexis Langlois, assis à côté du chanteur.
Ça tombe bien, Bilal Hassani était fan du court métrage à l’époque Terreur, mes sœurs ! par Alexis Langlois. Les deux artistes ont alors pris contact via les réseaux. C’est le producteur d’Alexis Langlois qui milite pour que Bilal Hassani tienne le rôle majeur du film.
« Quand Alexis m’a appelé, mon psychologue m’a conseillé de faire un peu de théâtre pour me séparer un peu de (la star) Bilal Hassani », poursuit le chanteur, qui vient de partir. Alter égo, nouveau single. « Alexis m’a rencontré et m’a présenté le film, j’ai dit oui tout de suite et quand j’ai lu le scénario, j’ai beaucoup ri, beaucoup pleuré, j’ai tremblé. »
Le représentant de la France à l’Eurovision 2019 a vécu le tournage comme un « jeu d’enfant ». Ce film d’1h55 vole comme un météore avec des références qui vont du dessin animé au cinéma fantastique des années 1970. Sans oublier une bande-son qui met notamment en scène une grenade électro provocante sortie par Rebeka Warrior.
Il est particulièrement savoureux de voir Bilal Hassani incarner un YouTubeur hystérique, animé de mauvaises intentions, se sachant lui-même victime de haine en ligne.
Le chanteur ne voit « aucun parallèle ni miroir » avec sa vie, mais en profite pour « se défouler en se montrant odieux ». « Ce personnage qui est fan d’un chanteur souffre de solitude et à cause de cela devient un peu un monstre, on ne peut pas totalement lui en vouloir », décrit l’auteur-compositeur-interprète.
Lui aussi était un « fan qui s’est réfugié dans l’amour de ses idoles » : « Je n’ai pas quitté ma chambre pendant quatre jours lorsque Michael Jackson est mort ». « J’avais déjà un fan qui dormait sur son paillasson, c’est un peu compliqué, mais ce n’est pas grave », conclut-il.
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