Bielsa motive ses remplaçants après l’élimination de l’Uruguay
Le sélectionneur de l’Uruguay, Marcelo Bielsa, a imputé la responsabilité de l’élimination 1-0 de son équipe en demi-finale de la Copa America contre la Colombie mercredi.
Les rêves d’un 16e titre en Copa America ont pris fin brutalement mercredi pour l’Uruguay. La Celeste, victorieuse du Brésil en quarts de finale (0-0, 4-2 aux tirs au but), a perdu contre la Colombie (1-0) après avoir passé plus d’une mi-temps en supériorité numérique après l’expulsion de Daniel Munoz pour un coup de coude sur Manuel Ugarte. Mais les Uruguayens n’ont jamais réussi à trouver la faille au cours d’une deuxième période hachée et tendue. Pour Marcelo Bielsa, le sélectionneur, la faute aux joueurs alignés pour remplacer les nombreux absents.
« Ils n’étaient pas à la hauteur des joueurs qu’ils remplaçaient »
« J’étais clairement en position de gagner ce match », a déclaré « El Loco ». « Mais c’était à moi de bien diriger l’équipe qui, de mon point de vue, était plus forte en termes d’individualités que l’adversaire ».
C’est sa part de responsabilité. Il a attribué une plus grande part à certains de ses joueurs. « Quand on perd quelque chose, c’est une excuse, mais à un moment donné, nous avons dû faire beaucoup d’adaptations », a-t-il souligné. (Nahitan) Nández, (Ronald) Araujo, (Mathias) Olivera, (Matías) Viña, (Rodrigo) Betancur… Les remplaçants des joueurs que j’ai cités n’étaient pas à la hauteur des joueurs qu’ils remplaçaient ».
Nández a été suspendu contre la Colombie, Araujo s’est blessé en quart de finale contre le Brésil tandis qu’Olivera, Vina et Betancur ont également souffert de problèmes physiques. « Je porte une responsabilité particulière pour ne pas avoir réussi, avec des joueurs capables de dominer l’adversaire, à prendre l’avantage en première période et à profiter de la supériorité numérique en seconde », a conclu Bielsa. L’ancien entraîneur de l’OM (2014-2015) est sur le banc de l’Uruguay depuis mai 2023, un an après son limogeage du club anglais de Leeds.