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Biden considère la demande de mandat d’arrêt contre Netanyahu comme « scandaleuse »

L’action du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) n’est pas du tout du côté de Washington. Joe Biden a défendu lundi Israël face à la justice internationale, jugeant « scandaleuse » la demande de mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens.

« Ce qui se passe n’est pas un génocide, nous rejetons » ce terme, a également balayé le président américain, faisant référence à une affaire portée devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, devant laquelle Israël est accusé de « génocide ».

Les Etats-Unis « aux côtés d’Israël pour éliminer » le chef du Hamas

Lors d’une réception pour la communauté juive à la Maison Blanche, le démocrate de 81 ans a également répété que les Etats-Unis s’opposaient à la démarche du procureur d’une autre juridiction, la CPI. Ce magistrat a demandé lundi des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, mais aussi contre trois dirigeants du Hamas, tous pour crimes contre l’humanité présumés.

« Nous rejetons » cette demande, a insisté Joe Biden, répétant que son soutien à Israël était « inébranlable ». « Nous sommes aux côtés d’Israël pour éliminer (le chef du Hamas à Gaza Yahya) Sinouar et le reste des bouchers du mouvement palestinien », a-t-il déclaré, promettant d’agir « contre toute attente » pour libérer les otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre.

Ni Israël ni les États-Unis ne sont membres de la CPI

Auparavant, le président américain avait déjà publié un communiqué lapidaire qualifiant de « scandaleuse » la demande du procureur de la CPI, tandis que le chef de la diplomatie Antony Blinken avait déclaré que l’approche du magistrat était « une honte ».

« Je serai clair : quoi qu’insinue le procureur, il n’y a pas d’équivalence entre Israël et le Hamas, il n’y en a pas », a affirmé Joe Biden dans son communiqué. Antony Blinken a également estimé que la demande du procureur « pourrait compromettre » les négociations sur un cessez-le-feu à Gaza. De plus, la CPI n’a « aucune compétence » sur Israël, a-t-il rappelé. Ni Israël ni les États-Unis ne sont en fait membres de cette Cour.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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