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Biathlon | Désillusion Émilien Jacquelin au sprint

Biathlon | Désillusion Émilien Jacquelin au sprint

Après la victoire de Lou Jeanmonnot en individuel mercredi dernier, ce répit de 48 heures du biathlon a été grandement apprécié. Alors, quand est venu le temps d’affronter le sprint masculin, nous avions complètement rechargé nos batteries pour affronter avec nous ce sport brutal. Mais on ne s’habitue jamais à l’infamie, même lorsqu’elle vient d’Émilien Jacquelin.

Émilien Jacquelin et le biathlon ne font pas bon ménage

Pour ce sprint, les règles du jeu changent selon les individus ; en cas de faute derrière le fusil, il ne s’agit plus d’une pénalité de 45 secondes, mais d’un tour de pénalité de 150 mètres. Ainsi, prolonger le parcours ajoute de la fatigue aux skis, un piège à éviter. Et si Quentin Fillon-Maillet a pris soin d’aller 450 mètres plus loin que ses amis (7/10), Antonin Guigonnat et Éric Perrot n’ont commis qu’une seule erreur au tir. Le second termine à un dixième de seconde du premier. Mais soyons réalistes, ce sera notre seul plaisir de la journée.

En effet, un biathlète en particulier requiert notre attention, en la personne d’Émilien Jacquelin. C’est simple, depuis le début de la saison, le Français est insupportable sur les skis. Seul son tir peut nous donner une lueur d’espoir à chaque course. Mais force est de constater que lors de ce sprint, nos espoirs ont été déçus dès le départ. En avance sur les temps intermédiaires, Jacquelin a cru bon d’ajouter un 10/10 à sa copie pour assurer sa quatrième victoire en carrière en Coupe du monde, sa première victoire depuis 2021. Frustrant.

Et comme dans le relais masculin, il a créé une célébration assez simple à comprendre : un doigt sur la bouche. Peut-être qu’il voulait juste réchauffer son index qui sait (déni quand tu nous tiens). En tout cas, comme prévu, le biathlon confirme tout le mal qu’on en pense.

« Après la course, Tarjei (Boe) m’a dit « incroyable ». Je lui ai dit non non, ce n’est pas incroyable, ce n’est que le début » Émilien Jacquelin

Cela plante le décor de l’hiver qui nous attend.

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