Ce dimanche 17 novembre, Bheki continue sa route vers le Sud-Ouest. Le système s’est finalement transformé du jour au lendemain en un cyclone tropical intense. Elle devrait atteindre son intensité maximale au cours de la journée, puis s’affaiblir progressivement à l’approche des Mascareignes.
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Les prévisions de Météo France ont changé ces dernières heures. Initialement prévu pour ne pas dépasser le stade de cyclone tropical, Bheki est finalement devenu un cyclone tropical intense au cours de la nuit.
Le pic d’intensité devrait être atteint dans les prochaines 12 heures, avant de faiblir progressivement lundi.
Ce dimanche 17 novembre à 16 heures, Bheki se situe à 1 580 km à l’est-nord-est de la Réunion. Le cyclone tropical intense continue de se déplacer à une vitesse de 13 km/h vers le Sud-Ouest et continue de se renforcer. Ses vents maximaux en mer se sont renforcés, passant à 195 km/h, tout comme les rafales maximales, atteignant désormais 280 km/h.
Le système s’est donc intensifié, plus que prévu, et poursuit sa trajectoire vers le Sud-Ouest. Une trajectoire tout de même revue, également, par les services de Météo France. Le système Bheki pourrait » se rapprocher un peu plus des Mascareignes que prévu « , ont-ils indiqué ce dimanche matin.
A 16 heures, Météo France semble avoir plus de certitudes sur la trajectoire de Bheki.
A partir de mardi, sa trajectoire s’incurvera vers l’Ouest-Sud-Ouest, le rapprochant progressivement des Mascareignes par l’Est, mais avec une intensité qui devrait s’affaiblir sensiblement.
Bheki devrait passer près de Rodrigues entre mardi soir et mercredi midi au stade de tempête tropicale modérée. Des conditions instables, avec des vents forts, sont attendues à ce moment-là. La mer devrait être dangereuse entre mardi et mercredi.
Ce dimanche matin, Météo France indique que le système Bheki pourrait circuler à proximité de l’île Maurice et de la Réunion à un stade encore plus affaibli. Une dégradation des conditions météorologiques est possible à partir de mercredi soir et jeudi.
Météo France précise que « l’incertitude sur la trajectoire à cette échéance encore lointaine ne permet pas de quantifier les impacts attendus « .