Beye, Sampaoli, Garcia… Rennes, qui devrait changer d’entraîneur, cherche toujours le meilleur profil pour l’après-Stéphan
Les Rennais ont repris l’entraînement mardi après-midi, avec un entraîneur qui ne pourrait plus être sur le banc dimanche pour affronter Toulouse, juste avant la trêve internationale. Derrière, il y aura les retrouvailles avec Bruno Genesio à Lille, mais pour l’instant, le club breton cherche le bon profil pour succéder à Julien Stéphan, que la déroute à Auxerre dimanche (0-4) a sans doute condamné, car son Le vestiaire ne répond pas suffisamment, et lui aussi semble ne plus se faire d’illusions.
Une séparation coûterait tout de même plus de 3,5 millions d’euros d’indemnisation, dont il faut tenir compte, alors que, comme l’indiquent ce mardi dans nos colonnes, plusieurs pistes se sont dégagées dans le paysage, de Rudi Garcia à Jorge Sampaoli en passant par Niko Kovac et Patrick Vieira. . Le nom de Sergio Conceiçao, passé par Nantes (décembre 2016-mai 2017), a également circulé, mais il ne serait pas le mieux placé pour reprendre un club, éprouvé par la fin de son septennat à Porto. et le redressement de Marseille avant l’été.
Un duo Beye-Le Scornet envisagé, la tentation Haise
Le profil d’Habib Beye, qui a quitté le Red Star au printemps pour monter en L2, fait également partie de la réflexion. Et comme l’a indiqué France Bleu Armorique, s’il était sélectionné, il pourrait être associé à Mathieu Le Scornet. L’entraîneur de la réserve strasbourgeoise est en train de passer son BEPF et il a été l’ancien adjoint de Stéphan à Rennes et au Racing. Le Scornet a succédé à Breton début janvier 2023 lors du licenciement de ce dernier, avant l’arrivée de Frédéric Antonetti. Le joueur de 41 ans a également travaillé dur pour assurer le succès de la formation rennaise, un secteur qui n’est plus vraiment lié au secteur professionnel aujourd’hui. Et Beye est aussi un entraîneur que l’ancien management (Florian Maurice et Olivier Cloarec) avait en tête lors du départ de Genesio il y a un an. Pour eux, c’était lui ou un duo Rémi Garde-Gérald Baticle. Finalement, l’actionnaire François Pinault a imposé le retour de Stéphan. La direction sportive actuelle (Arnaud Pouille-Frédéric Massara) reprendrait-elle une idée de ses prédécesseurs ? Cela ne manquerait pas de sel.
Un autre entraîneur séduit les décideurs bretons, mais il est sous contrat à Nice. Franck Haise, qui a fait ses armes au centre de formation de Rennes de 2006 à 2012, a également été évoqué en fin de saison dernière, lorsque Rennes a raté l’Europe, une première depuis 2018. Mais l’actionnaire avait privilégié la continuité avec Stéphan. Est-ce reporté ? Haise a visiblement côtoyé Pouille avec succès à Lens, et il serait sans doute sensible à un appel du club breton. En fin de saison ?
C’est une hypothèse à considérer mais qui ressemble aujourd’hui à de la fiction footballistique, et la réalité du moment c’est que Rennes se demande où il va, pour quel projet sportif, avec qui et comment. Il a la chance d’avoir le même actionnaire depuis 1998, mais il a changé dix fois de président et quatorze fois d’entraîneur. Un club qui bouge ou un peu trop perturbé, c’est selon, qui se retrouve dans un grand tournant.