Le rendement moyen de la Betterave à sucre dans la région de Doukkala La production a atteint 64 tonnes par hectare, contre 59 tonnes par hectare l’année précédente, soit une amélioration de 8,5%. Cette augmentation est d’autant plus remarquable que les conditions climatiques ont été défavorables. Cette production a été réalisée uniquement dans les parcelles équipées de systèmes de pompage privés.
Le revenu de Les agriculteurs a enregistré une augmentation de 80%, grâce au support technique de l’agrégateur COSUMAR et également à la mise en place de mesures incitatives pour atténuer les effets de la sécheresse y compris en particulier la augmentation du prix de la Betterave à sucre au profit des agriculteurs de 30% (80 DH la tonne en avril 2023 suivi de 80 DH la tonne en novembre 2023) décidée par le Gouvernement ainsi que l’appui des Ministères de l’Agriculture et de l’Economie et des Finances pour accompagner la filière en ces temps difficiles caractérisés par la sécheresse et la flambée des prix des intrants, ce qui a permis de réduire significativement les coûts de production.
« Cette campagne réussie est le fruit d’une collaboration étroite et efficace entre le Groupe COSUMAR et les différents acteurs de la filière dans le cadre du Comité Technique Régional : les autorités locales, l’Office de Mise en Valeur Agricole des Doukkala, la Chambre d’Agriculture et l’Association des Betteraviers de Doukkala Abda« Ensemble, ils ont mis en place toutes les mesures nécessaires depuis le début des semis pour assurer le succès de la récolte », a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le seul facteur de production qui préoccupe aujourd’hui les betteraviers sucriers des Doukkala est la disponibilité deeau d’irrigation du Barrage d’Al Massira. En effet, la zone n’a reçu aucune allocation d’eau depuis 4 ans, suite à la priorisation de boire de l’eau« Un approvisionnement en eau d’irrigation de la zone des Doukkala, suite aux projets hydrauliques structurants (autoroute des eaux, dessalement, etc.) permettra certainement d’augmenter les superficies emblavées en betterave et de saturer la capacité de la sucrerie de Sidi Bennour, qui contribue à elle seule à 40% de la production nationale en année normale », souligne la même source.
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