Une vidéo exclusive des médias en ligne Blast publiée ce vendredi 21 février, souligne un nouveau potentiel de scandale destiné à François Bayrou. Le Premier ministre aurait délibérément ignoré les recommandations de l’inspection générale à la suite des faits de violence sexuelle répétée d’un enseignant du prestigieux Henri IV College de Bergerac à Dordogne sur deux mineurs, au début des années 1990.
Publié le 24 février 2025
Publié le 24 février 2025
Un nouveau scandale de violence sexuelle pour François Bayrou. Dans la poursuite de l’affaire Betharram, le Premier ministre, alors ministre de l’Éducation nationale, aurait ignoré les recommandations de son administration et décidé de se taire après les viols afin de préserver la réputation du prestigieux public du Collège Henri IV à Bergerac? C’est du moins ce que prétend le Blast en ligne des médias, dans une vidéo publiée ce vendredi 21 février.
Tout a commencé en 1992, lorsqu’un père de deux enfants a fait ses études au Henri IV College de Bergerac accuse André Garric, professeur de mathématiques d’avoir exercé ses enfants, à plusieurs reprises, d’abus et d’agression sexuelle. L’enseignant, une figure respectée de l’établissement et notable de Bergerac, les a violées, selon les déclarations des deux enfants, depuis leur enfance.
Faits minimisés par l’établissement
Dans l’établissement, Omerta Reigns. La famille est moquée et stigmatisée, impuissante face à l’indifférence de l’éducation nationale. L’administration suggère à l’époque la seule solution possible au professeur, afin de rassurer les parents.
Mais le père des enfants insatisfaits de cette réponse, dépose une plainte auprès de la constitution du Parti civil, devant la Cour de Bergerac. BLAST révèle aujourd’hui que cette plainte lui fera un changement disciplinaire: lui-même un fonctionnaire de l’enseignement civil.
En 1993, André Garric a été condamné par la Cour d’assise de Dordogne. Tout d’abord à six ans de prison pour des «attaques de modestie», une première condamnation jugée insuffisante par la famille des victimes, puis à 12 ans d’emprisonnement en 1995, cette fois pour les viols.
En 1994, Frédéric Vidal, l’une des deux victimes, a souligné la responsabilité de l’ensemble de la société. Puis âgé de 15 ans, il a confié à L’Express: «Ceux qui défendent mon agresseur ne sont pas malades. Ceux-ci aimeraient nous voir de la ville comme des coupables. Ils nous accusent d’avoir mis un homme bon en prison. Cependant, il n’est pas la victime. C’est ma sœur, c’est moi, non? »».
Silence de François Bayrou
Toujours ministre de l’Éducation nationale, François Bayrou a reçu en janvier 1994 un rapport de l’inspection générale, accompagné d’une note à son attention. « En cas de violence sexuelle commise par un enseignant, l’incrédulité initiale de ses collègues, le chef de l’établissement et l’ensemble de la hiérarchie, puis la lenteur de la référence de la justice ou les hésitations à commencer une procédure disciplinaire congé en opinion en opinion L’impression déplorable d’un environnement éducatif plus uni au coupable ou plus concerné par l’image d’un établissement que le traumatisme des victimes ».
Les auteurs du rapport avaient ainsi invité le ministre à mettre en place une réforme et à publier une circulaire pour mettre fin aux affaires étouffées, évoquant « Support moral indispensable ». Selon Blast, ce projet circulaire n’a jamais vu le jour et les recommandations sont restées des lettres mortes.
« L’omerta Française », un best-seller sorti en 1999, signé par le journaliste de Point Sophie Coignard et le directeur éditorial d’Albin Michel, Alexandre Wickham, refait surface dans l’enquête publiée par Blast. Ensemble de dizaines de milliers d’exemplaires, il y a des phrases attribuées à François Bayrou, en particulier lors d’un échange entre le ministre et son conseiller au cours de laquelle ce dernier lui a demandé de faire attention « Avec ces cas de pédophilie »l’indiquer « Doit faire quelque chose ».
« Je ne vois vraiment pas l’intérêt de salir l’éducation nationaleaurait répondu François Bayrou. Et puis imaginez-vous la réaction des syndicats? Non, je vous assure, il y a des moments où vous devez savoir comment se taire ». Des mots qui n’auraient pas été contestés à la fin du livre, et qui, à l’époque du scandale de Betharram, affaiblit un peu plus le Premier ministre.
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