En demi-finales du tournoi olympique, les handballeuses françaises affronteront leurs victimes préférées : les Suédoises, le jeudi 8 août à 16h30 au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq (Nord). Il y a huit mois, lors de la dernière Coupe du monde en Scandinavie, les Bleues avaient écrasé les Nordiques par neuf buts d’écart (37-28) au même stade de la compétition. A chaque fois, l’histoire semble se répéter : défaite suédoise face aux Tricolores au Mondial et aux Jeux olympiques en 2021, à l’Euro 2020, au Mondial 2017…
Mais l’équipe du sélectionneur Tomas Axner n’est pas venue à Lille en victime sacrificielle. En quarts de finale, la Suède a lutté pour venir à bout des Hongrois (36-32) après prolongation. Les Suédois ont terminé deuxièmes de leur groupe derrière les Norvégiens, qu’ils ont dominés (32-28) lors de la première journée, à la surprise générale. Depuis le début du tournoi olympique, seuls leurs voisins danois ont réussi à les battre (23-25).
Les fans de handball féminin attendaient avec impatience ce nouvel épisode de leur série préférée, qui oppose les quatre meilleures nations du monde à presque chaque grand événement international. Entre la France et les pays scandinaves, la rivalité est ancienne, et plutôt bon enfant car des amitiés sont nées au fil des années entre les joueuses de ces pays, qui évoluent dans les meilleurs clubs européens et se croisent en Ligue des champions.
Malgré cette proximité, « Les Nordiques n’aiment pas jouer contre nous »« C’est un jeu de passe très précis, mais je ne suis pas sûre que ce soit le cas. Je …
« Quand la France passe d’une défense classique à une défense étagée, avec un joueur qui part en échappée pour perturber la circulation du ballon de l’adversaire, elle est souvent déjouée. On la fait douter de son savoir-faire. »analyse l’ancienne pivot Isabelle Wendling, qui détient le record de sélections en équipe de France (350 sélections). Grâce à sa densité physique et sa rigueur défensive, la France serait ainsi capable de perturber la belle horlogerie scandinave.
« Leur jeu est très structuré, il est plus prévisible que celui des Français. Ils n’ont pas notre grain de folie »affirme Valérie Nicolas, gardienne de but de l’équipe de France entre 1995 et 2008. Pour les battre, il faut semer le trouble, à la française !résumait, avec le sourire, la gardienne Laura Glauser avant la finale France-Norvège de la dernière Coupe du monde, remportée (31-28) par les Bleus.
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