Lors de la présentation des résultats annuels de LVMH, le milliardaire a fortement critiqué cette « taxe sur Made in France », tandis que« »Aux États-Unis, les taxes chuteront à 15% ».
Bernard Arnault, PDG du LVMH Luxury numéro un mondial, a dénoncé mardi l’augmentation prévue des taxes sur les entreprises françaises, estimant qu’il s’agit d’un « Taxe sur Made in France » OMS « Poussages vers la relocalisation ». «Je reviens des États-Unis et je pouvais voir le vent de l’optimisme qui régnait dans ce pays. Et quand tu reviens en France, c’est un peu une douche froide »a déclaré celui qui a été vu avec ses enfants Delphine, PDG de Dior, et Alexandre, directeur général adjoint de Moët-Hennessy, parmi les dizaines d’invités les plus proches de Donald Trump lors de la cérémonie d’investiture du président américain.
« Aux États-Unis, les taxes chuteront à 15%, les ateliers sont subventionnés dans une série d’États et le président (Trump) encourage cela »a félicité le chef du géant du luxe français lors de la présentation des résultats 2024 de LVMH. «Lorsque vous revenez en France et que vous voyez que vous êtes sur le point d’augmenter les taxes des entreprises qui font de 40% en France, c’est incroyable. Pour repousser la relocalisation, c’est idéal! « Il a dénoncé. « C’est la fiscalité de Made in France. » M. Arnault a fait allusion à la surcharge de taxe sur les sociétés, prévue, pour le plus important, dans le budget actuellement en préparation en France pour l’année 2025. Ce supplément devrait apporter quelque 8 milliards d’euros à l’État cette année.
« Évidemment, la bureaucratie »
Pour les entreprises atteignant plus de trois milliards d’euros de chiffre d’affaires, comme c’est le cas avec LVMH, ce supplément conduirait à environ 40% du taux d’impôt sur les sociétés. Cependant, le gouvernement a déclaré qu’ils ne voulaient l’appliquer que pendant un an. « Personne ne y croit, une fois que nous avons augmenté les impôts de 40%, ce qui les réduira de 40%? »jugé M. Arnault en marge de la conférence de presse. « Les autorités américaines nous ont fortement demandé de poursuivre nos emplacements (ateliers) »Il a ajouté, et, « Dans l’environnement actuel, c’est quelque chose que nous regardons sérieusement ».
« Nous avons proposé d’autres solutions (que ce supplément, note), mais évidemment la bureaucratie … »Il a glissé, sans en détail plus. Interrogé sur d’éventuelles taxes douanières imposées par les États-Unis, il a répondu « Préfèrent ne pas s’exprimer et essayer d’agir tranquillement ».