Divertissement

Bérénice Bejo parle de son rapport au corps en tant qu’actrice

Avec le film d’horreur Sous la Seinesur Netflix le 5 juin, l’actrice s’est entretenue avec L’équipe du magazine sur sa carrière cinématographique. A ce titre, la femme qui approche la cinquantaine a alerté sur l’importance d’être à l’écoute de son corps malgré les rôles proposés.

Elle commence l’entretien par une anecdote, un souvenir du tournage éprouvant de Couper! (2022) réalisé par son mari Michel Hazanavicius. « Je faisais beaucoup de sport comme j’écrasais beaucoup de zombies dans le film, et un jour, chez moi, en passant de la cuisine au salon, je me suis tordu la cheville, comme ça, sans rien faire », a-t-il déclaré. dit. Bérénice Bejo se souvient du magazine L’équipe ce dimanche 2 juin.

L’actrice de 47 ans joue dans le film d’horreur Sous la senne, de Xavier Gens, disponible le 5 juin sur Netflix, a ensuite poursuivi : « (Ce soir-là), j’ai sorti des béquilles et j’ai continué la soirée. Plus tard, je me suis senti mal dans les toilettes. Mon copain m’a trouvé entre le lavabo et la baignoire, en train de saigner (…) Je devais être fatigué et mon corps m’a dit que c’était tout. Je pense qu’il me raconte régulièrement des choses mais j’ai tendance à écouter un peu après le problème… »

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A travers cette histoire, Bérénice Bejo, qui s’est fait connaître du grand public grâce à son rôle dans OSS117 de Michel Hazanavicius, alertant ainsi sur la pression que subissent souvent les actrices pour dépasser leurs limites pour le bénéfice d’un film. Dans Sous la Seine, cette dernière a affronté plusieurs de ses peurs, prenant notamment des cours d’apnée pour une de ses scènes, puis attachée « à un bloc de béton à 10 mètres de profondeur sous l’eau ». « Pour certains rôles, quand le corps n’est pas habitué, c’est physique, fatigant », a-t-elle souligné, avant d’ajouter en souvenir d’un autre tournage : « Je me suis fait mal parce que je suis un peu vieille et au bout d’un moment, le corps, quand on lui fait faire des sortes de toupies et de high-kicks… Alors mon radiologue m’a dit : « Madame, vous avez plus de 40 ans, il va falloir faire attention quand même. » » À cela s’ajoutent également des pertes et des gains de poids, perturbant complètement la santé physique et mentale de certains. « Ils ont fini par me dire que j’étais vraiment très maigre (…) et c’est vrai qu’à un moment je pesais 45 kg », a-t-elle encore regretté.

« Un corps est un corps »

Aujourd’hui, l’épouse de Michel Hazanavicius cherche toujours à mieux écouter son corps. Corps qu’elle a retrouvé en officiant dans la pièce Les Trois Rites, un spectacle de danse avec le chorégraphe et danseur Sylvain Groud en 2017. « C’était très nouveau pour moi, apprendre à m’exprimer avec le corps. (…) Contrairement à ce qu’on pense, quand on est acteur, on ne passe pas son temps à réaliser et à filmer des scènes d’amour ! Et là, c’était un travail très physique. J’avais 40 ans et cela m’a complètement libéré. Du coup, je n’avais plus la même pudeur. J’ai compris qu’un corps est un corps, avec des seins plus ou moins gros, des fesses plus ou moins petites, des jambes plus ou moins grosses, mais ce sont des jambes, des fesses, des seins. Une barrière a explosé», a-t-elle confié.

Contrairement à ce qu’on pense, quand on est acteur, on ne passe pas son temps à réaliser et à filmer des scènes d’amour !

Aux questions que certains se posent sur l’image et la superficialité des comédiens, Bérénice Béjo répond : « On est comme tout le monde, on ne s’aime pas tous les jours. Moi, dans la vie, j’essaie de ne pas trop me regarder (…) je vois bien ce qui vieillit, ce qui change et c’est normal, donc je ne veux pas me prendre en main, je dois apprendre à aimer moi-même comme ça, c’est du travail mais nous le faisons tous. D’autant plus à l’heure où les réseaux sociaux et les selfies ont envahi notre quotidien : « Il y a tellement d’images aujourd’hui qu’on se voit tout le temps, tout le temps, tout le temps. Nous nous voyons tous vieillir. Avant, c’était le « privilège » des acteurs, mais on vit dans une société où on se regarde constamment, on se prend en photo, donc je pense que je suis un peu comme tout le monde maintenant. conclut-elle.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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