Bercy favorable à l'entrée de Bpifrance au capital d'Opella
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Bercy favorable à l’entrée de Bpifrance au capital d’Opella

Bercy favorable à l’entrée de Bpifrance au capital d’Opella

Le ministre du Budget et des Comptes publics estime que l’entrée d’un opérateur public au capital du fabricant du Doliprane est une « bonne option ».

Le ministre chargé du Budget et des comptes publics, Laurent Saint-Martin, s’est prononcé dimanche en faveur de l’entrée d’un opérateur public comme la banque publique d’investissement Bpifrance au capital d’Opella, qui commercialise le Doliprane et qui fait l’objet de discussions. pour être vendu à un fonds d’investissement américain. « C’est bien qu’un opérateur public, comme Bpifrance par exemple, puisse entrer au capital. Je crois que c’est une bonne option car cela permet d’être au conseil d’administration, d’être dans la gouvernance pour faire en sorte que les conditions soient maintenues» réclamé par le gouvernement dans ce dossier, a déclaré le ministre sur France Inter.

Interrogé sur le rôle de Bpifrance dans ce dossier, le directeur général de la banque publique d’investissement, Nicolas Dufourcq a répondu pour sa part «accepter d’accompagner le gagnant de l’enchère», dans une interview à La Tribune dimanche. Il a souligné la légitimité de Bpifrance à devenir coactionnaire, rappelant les investissements de la banque publique dans la santé et notamment dans la pharmacie Seqens (qui construit une usine de paracétamol, principe actif du Doliprane, en Isère), et met en avant ses ambitions dans le secteur avec 10 milliards d’euros d’investissements à déployer dans la santé « dans les années à venir ».

Maintien de l’emploi

Interrogé sur le passage imminent du Doliprane dans le giron du fonds d’investissement américain CD&R, le ministre a répondu : «Je comprends que ce sont des discussions qui sont en cours et qui doivent aboutir« . Depuis plusieurs jours, le gouvernement tente de rassurer sur l’avenir des sites français d’Opella et de Doliprane en multipliant les déclarations sur les engagements écrits demandés aux acteurs en termes d’emplois et de sécurité d’approvisionnement.

Ces conditions incluent «maintien de l’emploi» sur les sites français d’Opella à Lisieux (Calvados) et Compiègne (Oise), au siège et au niveau des centres de recherche et développement, a rappelé Laurent Saint-Martin, mettant également en avant l’outil de contrôle des investissements étrangers en France (IEF) mis à la disposition de l’État. « Le sujet du Doliprane est immensément stratégique dans un enjeu de souveraineté sanitaire. « Nous devons maintenir la production nationale et les chaînes d’approvisionnement», a-t-il souligné.

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