Bourse Entreprise

Bercy demande un rapport sur les achats à l’Etat et aux collectivités territoriales

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Rappelés depuis plusieurs semaines, les tarifs proposés par les centrales d’achat pour les commandes publiques vont être décortiqués par l’Inspection générale des finances (IGF).

Quelques semaines après la polémique, l’Etat a réagi. Ce mardi 5 novembre, le ministre chargé des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a annoncé sur RTL avoir « accompli avec diligence une mission de l’inspection générale des finances »afin de revoir les prix auxquels les pouvoirs publics – Etat et collectivités territoriales – s’approvisionnent.

Ampoules, lampes, tables… Quand ces acteurs s’approvisionnent « plus cher que ce qu’on pourrait trouver en supermarché, évidemment ça pose question »a reconnu le député gouvernemental. L’enquête devrait « comprendre comment fonctionne cette centrale d’achat »pointé du doigt ces derniers jours pour des prix qui semblent parfois bien supérieurs à ceux du marché.

Les catalogues d’approvisionnement des centrales d’achat affichent des prix parfois jusqu’à deux fois plus chers que ce que l’on peut trouver en magasin, avant même d’avoir négocié les prix dans le cas de grandes quantités. ordonné. Un stylo BIC quatre couleurs est par exemple facturé 2,26 euros par l’UGAP, la principale centrale d’achat de l’État, alors qu’il est vendu 1,99 euros l’unité sur le site de l’UGAP. marque, et encore moins cher en grande distribution. « L’efficacité des achats de l’État est un enjeu de bonne gestion publique », a insisté Laurent Saint-Martin. On ne peut pas demander aux Français de participer à cet effort collectif (pour réduire le déficit, ndlr) et en même temps ne pas être efficaces dans la gestion des deniers publics.

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Jusqu’à 10% d’économies possibles

Ces prix au-dessus du marché « peut parfois être justifié »a nuancé Laurent Saint-Martin, qui souhaite néanmoins « comprendre » le fonctionnement des achats publics et « optimiser pour que cela coûte moins cher au contribuable ». En effet, pour éviter la corruption, les collectivités locales sont soumises au code des marchés publics : pour une dépense supérieure à 40 000 euros, elles doivent passer par un appel d’offres ou une centrale d’achat. Avec des contraintes qui peuvent parfois expliquer les prix gonflés : privilégier le made in France, garantir un faible impact écologique… Sans compter que les fournisseurs disent aussi répercuter le coût du temps passé à répondre aux appels d’offres, plus complexes qu’ils ne l’étaient. une simple citation.

Dans un rapport publié fin 2023, l’Inspection générale des finances estimait que les collectivités locales pourraient réaliser jusqu’à 10 % d’économies sur leurs achats, soit environ 5 milliards d’euros, en « rationaliser et professionnaliser » ce dernier, mais a souligné que cet objectif « ne peut pas être considéré comme réalisable à court terme ». Les petites et moyennes municipalités ont signalé des difficultés à négocier les prix proposés par les fournisseurs. Quant au recours aux centrales d’achats, il a souvent été expliqué « par une urgence ou un souci de simplicité » mais « la collectivité ne voit pas systématiquement des prix attractifs ».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page