Le président américain Joe Biden a pris la décision « scandaleux » le mandat d’arrêt demandé contre Benjamin Netanyahu par le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan. Il a déclaré, lundi 20 mai, avoir déposé une demande d’émission d’un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui auraient été commis dans le pays. Bande de Gaza.
« Nous rejetons l’équivalence établie par le procureur entre Israël et le Hamas. C’est dommage « a déclaré dans un communiqué le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, ajoutant également que la CPI n’avait pas « pas de juridiction » sur Israël.
« Sur la base des preuves recueillies et examinées par mon bureau, j’ai des motifs raisonnables de croire que Benjamin Netanyahu, le Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, le ministre de la Défense d’Israël, portent la responsabilité pénale de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. commis sur le territoire de l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) à partir du 8 octobre 2023 au moins »a déclaré le procureur de la CPI, qui siège à La Haye, dans un communiqué.
Le procureur général les accuse de crimes tels que « affamer délibérément des civils », « homicide volontaire » Et « extermination et/ou meurtre ». « Nous affirmons que les crimes contre l’humanité mentionnés dans les pétitions étaient la continuation d’une attaque généralisée et systématique dirigée contre la population civile palestinienne. Selon nos conclusions, certains de ces crimes continuent d’être commis. »» a déclaré M. Khan.
Yahya Sinouar visé par la requête
Trois dirigeants du Hamas sont également concernés par cette demande : Ismaïl Haniyeh (chef du bureau politique du Hamas), Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, plus connu sous le nom de Mohammed Deif, commandant des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, et Yahya Sinouar (chef du Hamas dans la bande de Gaza). Le procureur de la CPI estime qu’ils « assumer la responsabilité pénale des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis sur le territoire d’Israël et dans l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) à partir du 7 octobre 2023 »date de l’attaque du Hamas contre Israël.
Les accusations portées contre les dirigeants de l’organisation palestinienne comprennent « extermination », « viol et autres formes de violences sexuelles », « La prise d’otages comme crime de guerre » Et « diriger intentionnellement des attaques contre la population civile comme un crime de guerre. » Les actes reprochés auraient été commis sur le territoire palestinien et en Israël.
Il appartient désormais aux juges de la CPI de déterminer si les conditions sont réunies pour délivrer ces mandats d’arrêt demandés par le procureur général. Si ces juges décident d’émettre un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu, cela signifie qu’en théorie, n’importe lequel des 124 États membres de la CPI serait obligé de l’arrêter s’il se rend sur leur territoire. La Cour ne dispose pas de force de police pour faire respecter son mandat et compte sur la volonté des États membres de jouer le jeu.
Le Hamas et Israël dénoncent la décision
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a dénoncé un « Décision scandaleuse » et une « un déshonneur historique ». Demander des mandats contre « le Premier ministre et le ministre de la Défense de l’État d’Israël aux côtés des abominables monstres nazis du Hamas »de la « Assassins et violeurs du Hamas » OMS « commettent des crimes contre l’humanité contre nos frères et sœurs » est un « attaque frontale » Et « une honte historique dont on se souviendra à jamais »estime le ministre dans un communiqué.
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Le président israélien Isaac Herzog s’indigne dans un communiqué du « approche unilatérale » du procureur Karim Khan, jugeant qu’elle « constitue une mesure politique qui encourage les terroristes à travers le monde ». Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, fustigé pour sa part « un crime historique ». « L’État d’Israël s’est lancé dans la guerre la plus juste, après un massacre perpétré par une organisation terroriste contre ses citoyens. L’État d’Israël combat de la manière la plus morale de l’histoire, tout en adhérant au droit international, et dispose d’un système judiciaire indépendant et solide. Placer les dirigeants d’un pays qui luttent pour protéger ses citoyens sur le même plan que des terroristes assoiffés de sang relève de l’aveuglement moral. »il a réagi sur X.
Le Hamas dénonce « les tentatives du procureur de la Cour pénale internationale d’assimiler la victime au bourreau en émettant des mandats d’arrêt contre un certain nombre de dirigeants de la résistance palestinienne »selon le communiqué du groupe islamiste palestinien.
La gauche française salue l’annonce du CCI
« Israël/Palestine. 7 octobre (2023), les rebelles ont exigé que TOUS les crimes de guerre soient punis. La Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre ceux qu’elle accuse d’être les auteurs sur la base de son enquête. »a réagi, lundi surJean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise (LFI).
« Nous serons pleinement satisfaits lorsque le génocide cessera. La France doit mettre en œuvre la promesse du ministre (armées, Sébastien) Lécornu(,) et poursuivre les Français qui participent au génocide »a-t-il ajouté, faisant référence aux doubles ressortissants franco-israéliens qui servent dans l’armée israélienne.
Se concentrant sur la partie des décisions de la CPI visant Israël, le coordinateur de LFI, Manuel Bompardconsidérait que « La France et l’Union européenne doivent en prendre acte en déclarant un embargo sur les livraisons d’armes et en décidant des sanctions contre le gouvernement israélien ».
Même démarche pour Fabien Roussel, le leader des communistes : « Crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Ce sont les propos de la Cour pénale internationale qui émet un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu. »il a aussi dit sur.
« Demande historique du procureur de la CPI d’obtenir des mandats d’arrêt contre (Benyamin) Netanyahu, son ministre de la Défense et trois dirigeants du Hamas, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le droit international avant tout »a déclaré, pour sa part, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Fauréy compris dans sa réaction Israël et le Hamas.
« Le mandat d’arrêt de la CPI, seul moyen d’arrêter le massacre à Gaza »a estimé le député écologiste Sandrine Rousseau.