Narratif
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Alors que Gaza continue de sombrer et que la guerre dérive vers le nord-est de l’enclave, Joe Biden a appelé jeudi à un « cessez-le-feu immédiat » lors d’un appel avec le Premier ministre israélien. Malgré un bilan consternant au cours des six derniers mois, Netanyahu reste têtu.
Benjamin Netanyahu n’aime pas la guerre. C’est ce que disent souvent ses détracteurs, ironisant à propos de son auto-surnommé M. Sécurité. Faucon de papier, le leader du Likoud préfère la manipulation et le calcul politique aux coups de feu. Son journal des deux premiers mois de la guerre à Gaza, rendu public après un jugement de la Cour suprême jeudi 4 avril, semble en témoigner. Alors qu’Israël peinait à se remettre du massacre du 7 octobre, Benjamin Netanyahu se levait tard et donnait la priorité à son temps libre.
Ses résultats après six mois de conflit sont épouvantables : la majorité des otages israéliens sont toujours à Gaza, des dizaines de milliers d’Israéliens toujours sans abri et le Hamas toujours actif. Jeudi soir, des roquettes ont même été tirées sur Ashkelon, une ville côtière au nord de Gaza. Chaque jour, les Palestiniens s’enfoncent davantage dans l’horreur. Selon un rapport conjoint de la Banque mondiale et de l’ONU, la guerre a déjà coûté à Gaza plus de 17 milliards d’euros, l’équivalent du PIB de l’enclave en 2022. Il y a quelques semaines, l’ONU pensait encore pouvoir enrayer la famine. au nord de la bande en
