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L’expérience bordelaise pour Benoît Cosil a été traumatisante. Ainsi, le gardien ne peut plus remettre les pieds dans la ville de Bordeaux. C’est au-dessus de ses forces. Il l’explique sur beIN Sports.
Benoît Costil entraîneur des gardiens à Bordeaux ?
Benoît Costil : «Non, je ne peux pas simplement aller voir des amis à Bordeaux. Je ne peux pas le faire, impossible. Il y a un traumatisme. C’est limité si je dois traverser Bordeaux pour me rendre à un endroit, je contournerai Bordeaux. Je pense que même si j’avais eu un match à jouer à Bordeaux, je n’en aurais pas pu. »
Sur le choc lors de Bordeaux-Montpellier avec un leader des Ultramarines
« C’est une séquence qui m’est venue en tête pendant un an et demi. Je me suis réveillé la nuit dans un cauchemar. Je vais être ému en en parlant, parce que je n’ai pas envie d’y revenir. J’avais le soutien des proches, pas celui du coach et du président. C’est une histoire délicate, bien plus complexe qu’on ne le pense. J’ai dû accepter de me guérir de tout ça en janvier, parce que je n’en pouvais plus. , j’étais au plus bas, ma famille aussi et j’avais envie d’arrêter. Ils ont fait Koscielny et Costil, ça a fait une pincée de gens touchés, d’autant plus que mon père a mis du temps à se remettre. ça m’a fait beaucoup de bien, car je ne voulais plus exister dans le monde du football.
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