Benjamin Netanyahu exige le contrôle d’une zone de la bande de Gaza frontalière avec l’Egypte
Cette volonté de préserver le « corridor de Philadelphie et le point de passage de Rafah » fait partie des « principes » énoncés par l’Etat hébreu dans le cadre des négociations pour un accord de cessez-le-feu.
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Israël exige de conserver le contrôle d’une zone de la bande de Gaza frontalière avec l’Égypte qu’il a conquise en mai afin d’empêcher la « contrebande d’armes » au Hamas palestinien depuis l’Egypte, a déclaré le Premier ministre israélien jeudi 11 juillet. Cette demande de maintien de la « Le corridor de Philadelphie et le point de passage de Rafah » fait partie de la « des principes » Des manifestants ont été arrêtés dans le cadre des négociations pour un accord de cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages, a indiqué Benjamin Netanyahu. Le Hamas réclame pour sa part l’évacuation de cette zone par l’armée israélienne.
Le corridor de Philadelphie est une fine zone tampon tracée par l’armée israélienne lors de sa deuxième occupation de la bande de Gaza (1967-2005), large aujourd’hui d’au moins une centaine de mètres – plus par endroits – et longeant les 14 kilomètres de frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte.
Essentiel pour le transit de l’aide humanitaire, le terminal de Rafah est la seule voie de communication entre la bande de Gaza et un territoire autre qu’Israël. Il est fermé depuis que les troupes israéliennes ont lancé début mai une vaste offensive terrestre contre la ville, où s’était réfugiée la majorité de la population de la bande de Gaza.
Dans une brève allocution télévisée, Benjamin Netanyahu a rappelé les autres conditions posées par son gouvernement à ces négociations dans lesquelles le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis servent de médiateurs. Tout accord éventuel « Il faut permettre à Israël de reprendre les combats » (après une éventuelle trêve) jusqu’à ce que les objectifs de la guerre soient atteints », il a avancé. « Israël ne permettra pas le retour de terroristes armés ou d’armes dans le nord de la bande de Gaza »il a ajouté, exigeant également que dans la première phase du projet en discussion «Que le plus grand nombre possible d’otages soient libérés».