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Le Hamas doit répondre à la proposition de trêve d’Israël avant la fin de la journée du mercredi 1er mai. Invité du 13/11 info, Guillaume Ancel, ancien officier et écrivain décrypte les intentions du Premier ministre israélien.
Le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, est arrivé en Israël, mardi 30 avril, pour tenter d’obtenir une trêve de 40 jours avec le Hamas en échange de la libération de 33 otages détenus à Gaza. L’État israélien a demandé à l’organisation palestinienne de lui apporter une réponse avant le 1er mai au soir. En pleine négociation, le Premier ministre Benjamin Netanyahu assure néanmoins vouloir entrer à Rafah, au sud de l’enclave palestinienne.
Maintenir l’état de guerre
Selon Guillaume Ancel, ancien officier et écrivain, auteur du blog « Ne pas être », le chef du gouvernement israélien joue le jeu de l’ambiguïté. « Si Benjamin Netanyahou voulait torpiller l’accord proposé avec le Hamas, il ne le ferait pas autrement »il juge. « On a l’impression qu’il fait tout pour faire perdurer le Hamas » et qu’il fait tout pour éviter de sortir d’un état de guerre, ajoute le spécialiste du Moyen-Orient.
Benyamin Netanyahu affirme vouloir en finir avec les derniers bataillons du Hamas, qui seraient localisés dans la ville de Rafah, mais l’ancien officier précise que l’organisation palestinienne ne dispose pas d’armée structurée. « Quand il essaie de nous faire croire que le siège du Hamas serait désormais à Rafah (…) il ment à sa société et il ment au monde entier ».