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Béni Mellal-Khénifra aura son schéma directeur de conservation des eaux et des sols et de collecte des eaux pluviales


Face à la montée de stress hydriquele ministère de l’Agriculture compte sur la conservation de l’eau et des sols et le collecte des eaux de pluieUn plan directeur dédié sera ainsi élaboré pour la région de Beni Mellal-Khénifra. Une étude sera commandée le 30 septembre, pour un montant de 6,1 millions de dirhams, pour servir de base à l’élaboration de ce plan. Le projet s’inscrit dans la politique de préservation des sols, de durabilité des ressources en eaude la mobilisation de eaux de pluie de garantir une activité agricole durable aux populations concernées et la délimitation cartographique des zones à protéger.

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« Cette vision nationale est axée sur l’établissement d’un plan national et plans régionaux de conservation des eaux et des sols et la collecte des eaux de pluie dans les zones les plus exposées à l’érosion et souffrant de pénuries d’eau », expliquent les services de Mohamed SadikiL’étude prévue se concentrera sur la réalisation d’un diagnostic général des risques réels de dégradation des solssur leur perception par les gestionnaires des terres, sur les facteurs à prendre en compte pour réduire les problèmes d’érosion et manque d’eau et ainsi pouvoir intensifier la production. Il s’agira également d’identifier les techniques adaptées aux différentes unités agroécologiques et d’analyser toutes les mesures susceptibles de faciliter la mise en œuvre du programme d’intervention et d’en garantir le succès et la durabilité. Un programme d’aménagement pour la conservation des eaux et des sols sera également élaboré en référence aux résultats des travaux agropédologiques et topographiques sur les cartes agricoles régionales. Selon l’Agriculture, leérosion hydrique constitue la principale menace de la dégradation de terres agricoles au Maroc. Elle provoque des dégâts agro-pédologiques et des dégâts en amont et en aval des infrastructures hydrauliques, aussi bien dans les périmètres irrigués que dans le Bour, tout en affectant la durabilité des propriétés agricoles et pastorales en termes d’hydro-pédologie et de topographie du site. En effet, le coût de la dégradation des terres est estimé, selon une étude de la Banque mondiale, à 0,54% du PIB national, malgré les efforts constants déployés par l’Etat en matière de conservation des eaux et des sols. « Dans le cadre de la poursuite et du renforcement de ces efforts, et compte tenu de l’importance accordée par la Stratégie Génération Verte « Dans le cadre de la gestion durable des ressources naturelles, le ministère entend procéder à la mise en œuvre d’un plan d’action pour la conservation et la mise en valeur des terres agricoles vulnérables. Ce plan d’action sera élaboré sur la base des études relatives aux schémas directeurs régionaux d’identification des sites vulnérables nécessitant des interventions de conservation des eaux et des sols (CES) et des sites potentiels de récupération des eaux de pluie (CEP) », explique l’Agriculture. Ce plan d’action prend en compte le fait que le problème de la dégradation des terres agricoles ne peut être abordé sans prendre en compte les contraintes liées au manque d’eau et aux sécheresses récurrentes dans les zones agricoles pluviales.

lematin

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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