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François Fillon définitivement jugé coupable dans l’affaire des emplois fictifs ; un nouveau procès déterminera sa peine

L'ancien Premier ministre François Fillon, lors de son procès en première instance pour emplois fictifs, à Paris, le 27 février 2020.

Il y aura donc un troisième procès Fillon. La Cour de cassation a définitivement confirmé, mercredi 24 avril, la culpabilité de François Fillon dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, mais la Haute Cour a ordonné un nouveau procès concernant les peines prononcées contre lui et les dommages et intérêts.

Une nouvelle audience se tiendra donc dans les prochains mois devant la cour d’appel de Paris pour réexaminer les sanctions prononcées contre l’ancien premier ministre, âgé de 70 ans, condamné en appel le 9 mai 2022 à quatre ans de prison. un emprisonnement dont un an, une amende de 375 000 euros et dix ans d’inéligibilité. En revanche, la condamnation de Pénélope Fillon (deux ans de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende) et celle de l’ancien adjoint de M. Fillon dans la Sarthe Marc Joulaud (trois ans de prison avec sursis), sont quant à elles confirmées par la Cour.

Le dernier » confirme l’arrêt de la Cour d’appel en ce qu’elle reconnaît la culpabilité d’un député, de son épouse et de son adjoint, notamment pour détournement de fonds publics et complicité. En revanche, il annule la décision de la cour d’appel relative aux peines infligées au député et aux dommages et intérêts à payer.a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse.

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« En effet, un juge ne peut prononcer une peine de prison ferme que si la gravité du délit et la personnalité de son auteur rendent cette peine indispensable et si toute autre sanction est manifestement insuffisante. (…) Cependant, en condamnant le député, le juge d’appel n’a pas expliqué en quoi une sanction autre qu’une peine d’emprisonnement sans sursis aurait été manifestement insuffisante. estime la Cour de cassation dans son arrêt.

Alors que les époux Fillon avaient été condamnés en appel à verser 800 000 euros de dommages et intérêts à l’Assemblée nationale pour rembourser l’intégralité des salaires versés à Pénélope Fillon, la Cour de cassation a également annulé cette décision, estimant que le « Les juges ont considéré que, si la rémunération versée était manifestement disproportionnée par rapport au travail fourni, elle n’était pas dénuée de toute contrepartie ».

Victoire judiciaire devant le Conseil constitutionnel fin 2023

Cette décision de la Cour de cassation concernant l’ouverture ou non d’un troisième procès était très attendue sept ans après l’explosion en 2017 du « Penelopegate ». » en pleine campagne présidentielle, dans laquelle M. Fillon était le candidat de la droite et du centre.

Lors de l’audience devant la Cour de cassation du 28 février, les avocats des époux Fillon et Marc Joulaud ont développé une série d’arguments pour que la Cour ordonne un nouveau procès, fondés notamment sur sur une décision du Conseil Constitutionnel du 28 septembre 2023 qui, Saisi dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité par M. Fillon, a abrogé une disposition du code de procédure pénale, ouvrant la voie à un éventuel troisième procès.

M.e François-Henri Briard a soutenu que, pour en tirer les conséquences, il fallait qu’une cour d’appel réexamine la demande d’annulation de la procédure jugée « biaisé » par la défense et donc réexaminer complètement le dossier. L’avocat général a au contraire estimé que la cour d’appel avait déjà suffisamment justifié son rejet de cette demande en annulation et avait même anticipé la décision du Conseil constitutionnel.

M.e Patrice Spinosi a émis d’autres critiques, notamment concernant les dommages et intérêts, la motivation de la peine de prison infligée à François Fillon et son aménagement. Sur ce dernier point, l’avocat général a reconnu que la formulation de la Cour d’appel était « très confus » et proposé à la Cour de cassation de réécrire le passage incriminé, sans ordonner un nouveau procès.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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