L’action de Bell Canada pourrait très bientôt être une « junk bond », ou un titre « risqué », selon la célèbre agence de notation Moody’s.
• A lire aussi : «C’est devenu une question de sécurité publique»: Hydro-Québec retarde le raccordement d’une caserne de pompiers
• A lire aussi : Après les trains, sabotage des réseaux de fibre optique en plein JO
• A lire aussi : Chef des RH chez Hydro-Québec : Sabia recrute un ancien collègue de Bell sans expérience dans le domaine
Les obligations « pourries » sont des obligations (dettes d’entreprises) qui comportent un risque de défaut plus élevé que la plupart des obligations émises par des entreprises et des gouvernements.
Ces obligations présentent un risque élevé de défaut ou de non-paiement des intérêts ou de remboursement du principal aux investisseurs.
Moody’s a déclaré que la note des obligations de la société de communication canadienne a été abaissée de Baa2 à Baa3 et que ses perspectives sont passées de négatives à stables vendredi parce que la société ajoute de la dette plus rapidement qu’elle n’augmente ses résultats.
En juin, la dette totale de BCE s’élevait à environ 39,5 milliards $CA, dont environ 6,6 milliards $CA venant à échéance au cours de la prochaine année, selon les données compilées par Bloomberg. Son ratio dette nette/bénéfice avant intérêts et impôts (BAIIA) est passé de 2,6 en 2019 à environ 3,9 à la fin du deuxième trimestre, selon l’agence de presse.
Bloomberg ajoute que plusieurs analystes ont remis en question la stratégie de BCE consistant à augmenter continuellement son dividende alors même que sa croissance s’effondre.
journaldemontreal-boras