Bedos au tribunal, Macron chahuté au Canada et la Tour Eiffel sans anneaux olympiques
Vous avez raté l’actualité de ce matin ? Nous vous avons concocté une synthèse pour vous aider à y voir plus clair.
Un an de prison avec sursis, avec obligation de soins, a été requis contre Nicolas Bedos pour des faits d’agressions sexuelles et de harcèlement impliquant trois femmes entre 2018 et 2023. Lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Paris, Nicolas Bedos a affirmé à plusieurs reprises qu’il n’avait mémoire des événements, attribuant ses pertes de mémoire à une ivresse avancée. Il a toutefois nié avoir eu un comportement inapproprié. « Je ne suis pas un agresseur sexuel, je ne le serai jamais », a-t-il insisté. L’acteur et réalisateur préfère qualifier son comportement de « lourdeur, flirt », un « acte d’ivresse ». « Je n’ai aucune envie d’imposer quelque chose de sexuel aux autres », a-t-il insisté alors que trois femmes venaient témoigner au bar.
En déplacement à Montréal, Emmanuel Macron a fait face à des critiques virulentes de la part de manifestants dénonçant la position de la France dans le conflit israélo-palestinien. Alors qu’il déambulait dans la foule, il décida d’aller directement à leur rencontre. Deux d’entre eux, dont une jeune Palestinienne, l’ont particulièrement pris à partie, l’accusant de complicité avec Israël. « C’est un génocide » en cours à Gaza, a déclaré cette dernière, précisant qu’elle avait perdu sa fille dans le conflit. « Vous pouvez l’arrêter, vous fournissez une couverture diplomatique à l’État d’Israël », a-t-elle ajouté. Emmanuel Macron a tenté de calmer la situation en répondant point par point aux manifestants, optant pour l’anglais afin de se faire comprendre.
C’est la fin. Les anneaux olympiques accrochés à la Tour Eiffel depuis juin ont été supprimés. Ils seront – en principe – remplacés par une structure plus durable jusqu’en 2028, comme le souhaite la Mairie de Paris. Et ce malgré les vives critiques que ce projet a suscitées, tant parmi les défenseurs du patrimoine que parmi les descendants de Gustave Eiffel.
La structure initiale, pesant trente tonnes, n’était pas conçue pour résister aux conditions climatiques hivernales. En attendant l’installation des nouveaux, des anneaux plus petits ont été accrochés sur le pont d’Iéna, juste en face, pour « assurer la continuité », selon la mairie.