Alors que les sondages sont bien moins optimistes qu’il y a cinq ans pour le parti vert allemand, les candidats verts débutent leur campagne officielle dans un climat tendu.
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A quatre semaines des élections européennes, les Verts allemands lancent officiellement leur campagne lundi 13 mai. Il y a cinq ans, le parti obtenait un peu plus de 20 % des voix et arrivait à la 2e place en Allemagne. Mais cette année, les Verts se montrent moins fringants alors qu’à l’approche du scrutin, le climat se tend avec une vague d’attaques et d’insultes. Cela n’empêche pas élus et militants de se mobiliser.
Près de Düsseldorf, à Hochdahl, ville de 27 000 habitants, l’eurodéputé Daniel Freund est au volant de sa Tesla 100 % électrique recouverte d’autocollants à son nom. Tout juste arrivé de Bruxelles ces six derniers jours, l’eurodéputé a parcouru près de 2.000 kilomètres à la rencontre des électeurs.
«Beaucoup de gens n’ont jamais rencontré quelqu’un qui siège au Parlement européen. Il est donc important de montrer que ce n’est pas une bureaucratie qui n’a pas de visage à Bruxelles, ce sont des gens qui sont élus. C’est aussi pour cela que nous faisons campagne.»
Une dizaine de militants écologistes attendent le député au stand installé sur le marché. Ils proposent aux passants des gaufres en forme de tournesol – symbole des Verts allemands – mais le contact n’est pas toujours facile, reconnaît Michelle, qui a rejoint les Verts il y a trois ans. «Il y a beaucoup de gens qui sont un peu agressifs envers les Verts» confie-t-elle.
« Nous sommes au gouvernement. Tous les changements que nous avons lancés font que les gens ont peur que cela leur cause des problèmes, qu’ils aient moins d’argent. L’attitude des gens a beaucoup changé. »
Michelle, militante écologiste depuis 3 anssur franceinfo
Mélanie, une assistante juridique de 40 ans qui discute avec un militant, n’est pas convaincue. « Vous devez veiller à ce que notre système de retraite et notre système éducatif fonctionnent. Vous n’apportez aucune solution et vous gaspillez l’argent des contribuables. Je suis sûr à 100% que je voterai pour l’AfD pour sauver l’Allemagne », elle dit.
Créditée d’un peu plus de 15% dans les sondages, l’extrême droite est actuellement en 2ème position.e position, derrière les conservateurs, et juste devant le parti vert.