CRITIQUE – Le nouvel album de 31 titres de la superstar américaine, soit plus de deux heures de chansons, la voit poursuivre sur sa lancée trop tiède, sans prendre de risques.
Le département des poètes torturésle nouvel album de Taylor Swift, est sorti, à la surprise générale, vendredi 19 avril. A lire vite, son titre évoque le film – et la pièce actuellement jouée à Paris – Cercle des poètes disparus. Incroyable profession de foi de la plus grande pop star d’aujourd’hui.
Jeune femme de 34 ans à l’impact colossal, la chanteuse américaine, qui se produira quatre soirs à Paris La Défense Arena à partir du 9 mai, n’est pas vraiment une poète maudite. Torturée, peut-être, si l’on en croit le contenu de ses textes, bruts et directs, dans lesquels elle résout une relation sentimentale décevante. Rien de nouveau sous le soleil de la part de celui qui se dit prêt à battre Trump lors de la prochaine présidentielle américaine.
Pop internationale aseptisée et générique
Forte de tête, la chanteuse, guitariste et productrice, qui écrit et compose elle-même ses chansons, n’a besoin de personne. Sauf peut-être Jack Antonoff, qui est une nouvelle fois aux commandes de ce disque. Dommage…