Steven van de Velde, joueur de beach-volley néerlandais condamné à quatre ans de prison en 2016 pour le viol d’une fillette de 12 ans, entre en lice ce dimanche à 10 heures au Stade Tour Eiffel.
Envoyé spécial au Stade de la Tour Eiffel
Steven van de Velde, joueur de beach-volley néerlandais condamné à quatre ans de prison en 2016 pour le viol d’une fillette de 12 ans, entre en lice ce dimanche à 10 heures au Stade Tour Eiffel.
Parmi les spectateurs rencontrés à l’entrée de l’enceinte, nombreux étaient ceux qui n’avaient pas entendu parler de cette histoire. Parmi eux, Tom, 20 ans. « Je ne le savais pas, mais s’il a purgé sa peine, ça ne me dérange pas. On ne peut pas condamner quelqu’un à la perpétuité. Je viens pour voir du sport, profiter du spectacle, le reste ne me regarde pas. Les juges ont tranché, ce n’est pas à moi de décider. ».
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« Il a été jugé, c’est normal qu’il puisse continuer sa vie »
Le malaise est plus palpable du côté de Léonie, une Allemande de 29 ans, et de son amie Chloé, une Américaine de 32 ans : « Il a été jugé, c’est normal qu’il puisse continuer sa vie, reprendre le volley. Mais pas sur une scène internationale comme les Jeux Olympiques, où il est tellement exposé. Ce n’est pas normal. »juge la première, qui annonce qu’elle veut soutenir l’équipe italienne, adversaire de la paire néerlandaise.
Son amie Chloé pense que « Ce qui est inquiétant, c’est que la peine ait été si courte. Ce genre de personnes ne sont jamais condamnées à de longues peines. »
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