Vers un interrogatoire des accords de 1968 avec l’Algérie? Pour définir « Orientations » Du gouvernement à l’immigration, François Bayrou rassemble une partie de son gouvernement mercredi dans le contexte des tensions croissantes avec Alger toujours relancé depuis l’attaque de Mulhouse.
À partir de 14h00, une douzaine de ministres seront rassemblés autour du Premier ministre d’un Conseil interminiscéral de contrôle de l’immigration (CICI). Ils discuteront notamment « Master les flux migratoires » et des moyens « National, européen et diplomatique pour renforcer les contrôles »appris AFP de Matignon.
Après que ce premier échange soit prévu pour une bonne heure, M. Bayrou prendra la parole, selon LA Source.
Les ministres Bruno Retailleau (intérieur), Jean-Noël Barrot (Affaires étrangères), Catherine Vautrin (santé et travail), Astrid Panosyan-Bouver (Labour), Gérald Darmanin (Justice) et Yannick Neuder (Health), entre autres, approchera également La transposition du pacte européen d’asile et de migration, adoptée en mai et censé entrer en vigueur à la mi-2026, qui prévoit un durcissement de « Filtre » aux frontières et un mécanisme de solidarité entre le 27.
Créée en 2005, le CICI a été réactivé par M. Retailleau « Dans le contexte de l’immigration importante » Et « Pour répondre aux attentes des Français en faveur d’un plus grand contrôle des flux migratoires ».
« Rapport de force » ou diplomatie
Annoncé fin janvier, puis reporté, cette réunion se tiendra enfin après l’attaque de samedi à Mulhouse (Haut-Rhin), dans laquelle un Algérien de 37 ans, dans une situation irrégulière et sous l’obligation de quitter le Le territoire français (OQTF), est accusé d’avoir tué une personne avec une personne et d’avoir blessé sept autres.
«Il avait été présenté quatorze fois aux autorités algériennes. Et quatorze fois les autorités algériennes ont dit non »a dénoncé M. Bayrou mercredi par le spectacle agricole, jugeant à nouveau « Inacceptable » Le refus d’Alger de reprendre son national.
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Le Premier ministre François Bayrou (G) et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau le 11 février 2025 à l’Assemblée nationale de Paris / Thibaud Moritz / AFP / Archives
Cette nouvelle affaire revient à aggraver un peu plus les tensions entre Paris et Alger, qui a refusé à plusieurs reprises ces dernières semaines pour laisser entrer son sol plusieurs de ses ressortissants expulsés de France.
La question algérienne sera au cœur des discussions de CICI, tandis que Paris essaie de trouver des réponses contre Alger. Plusieurs avenues ont été mentionnées ces dernières semaines, mais divisent profondément le gouvernement entre les partisans de la « Rapport de force »Comme Bruno Retailleau, et ceux qui plaident pour la manière diplomatique comme Jean-Noël Barrot.
« Escalades verbales »
M. Barrot a annoncé mardi soir que « Mesures de restriction et accès au territoire national pour certains dignitaires algériens » avait été pris, sans préciser depuis quand.
Mercredi, il a indiqué sur la France 2 qu’il allait proposer que les livraisons de visa avaient été réduites « Par tous les pays européens en même temps » Pour les États qui ne reprennent pas leurs ressortissants expulsés.
À l’inverse, il propose que l’UE réduira les tâches de douane pour les pays avec lesquels la coopération pour la reprise de leurs ressortissants s’améliore. « C’est un levier particulièrement puissant »selon lui.
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Le chef de la diplomatie française Jean-No-Noël Barrot le 21 février 2025 à Soweto, près de Johannesburg / Emmanuel CroSet / AFP / Archives
Le ministre de l’Intérieur, qui plaide « Priver un certain nombre de personnalités des Nomenklaatura, diplomates » de la « Installations » dont ils bénéficient actuellement, souhaite aller plus loin et « Publier des accords plus généralement » Avec l’Algérie en 1968 – comme les anciens premiers ministres Edouard Philippe et Gabriel Attal.
En attendant, les arbitrages de l’exécutif, tout le monde y va avec ses propositions. Dernier exemple: le président LR de la région de Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a suggéré sur TF1 d’imposer « Pénalités sur Air Algeria »ou même « Restresser les vols entre Alger et Paris ».
« Nous devons faire attention »tempéré au Sénat public le ministre des relations avec le Parlement, Patrick Mignola, rejetant « Escalades verbales » parce que « L’efficacité doit avoir plus que tout » pour « Réintégrer le travail au fil du temps avec l’Algérie ».
« Tous nos intérêts sont différents de cette confrontation »estimé le député rebelle Eric Coquerel, pointant le point « Fauteur historique » du gouvernement qu’il a accusé « Agir comme un pouvoir néocolonial ».
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