Avant le déplacement chez Jean-Dauger ce dimanche 3 novembre en Top 14 (9e journée), où il a fait ses débuts il y a 10 ans, le pilier toulousain plante le décor de ce choc, mais fait aussi le bilan du premier tiers de saison. et le début des doublons.
Rodrigue Neti, un gros défi attend le Stade Toulousain dimanche ?
On va se concentrer sur nous en allant à Bayonne. C’est une équipe redoutable à domicile de par son jeu offensif. C’est l’équipe qui a les rucks les plus rapides donc à nous de faire en sorte que leurs sorties de balle soient ralenties. Cela va être un grand défi.
Avez-vous travaillé particulièrement les rucks cette semaine ?
Pas forcément plus que d’habitude, mais nous avons essayé de nous mettre en tête d’être prêts et d’y faire face.
Êtes-vous surpris de les voir jouer des rôles principaux ?
Bien sûr, c’est une équipe qui se battait dur chaque saison. Ils ont pris le risque, ils ont travaillé et maintenant nous voyons leurs résultats. Quand ils ont reçu La Rochelle, ils ont fait un très gros match, pareil à Lyon avec 50 points, ce n’est pas anodin. A nous de réagir, notamment avec un groupe remanié. Tout le monde aura la chance de montrer qu’il sait jouer.
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Avec l’absence d’internationaux, votre rôle est-il en train de grandir ?
Je ne pense pas que je prendrai plus de place ou que je jouerai un rôle différent. Mais oui, je dois apporter l’expérience que j’ai accumulée au cours de ces saisons. Je pense que chacun doit être leader dans sa performance et son rôle, après, nous sommes tous leaders dans quelque chose. Ce type de match est fait pour se mettre en avant, se montrer sous son meilleur jour et c’est bénéfique pour le groupe. On sait que notre saison dépend de ces moments, donc il faut réagir.
Personnellement, comment jugez-vous vos premiers matchs ?
Je n’aime pas trop parler de moi, car c’est toujours compliqué de s’analyser lorsqu’on fait partie d’un collectif. J’essaie de donner le meilleur de moi-même chaque week-end. Je sais que je vais connaître des hauts, mais aussi des bas, donc je devrai toujours relever la tête et travailler, car la saison est longue. Nous allons tenir le coup et obtenir les performances dont nous avons besoin.
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Votre premier match avec le Stade Toulousain, c’était il y a 10 ans à Jean-Dauger, en gardez-vous un bon souvenir ?
On a perdu et on a gagné en mêlée donc ce n’est pas un très bon souvenir (rires). Plus sérieusement, j’en garde un très bon souvenir. Toutes les premières ont une grande importance donc oui ça reste quand même un bon souvenir.
Dix ans plus tard, est-ce toujours un match particulier pour vous ?
Oui bien sûr ! Mais plus que mon premier, je me souviens de l’ambiance qui y régnait. On connaît le public bayonnais, on connaît l’importance de ce match et on l’a vu la saison dernière lors de la première journée de championnat où nous avons été reçus (défaite 26-7, NDLR).
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Ce dernier match du premier bloc permettra-t-il de faire le point ?
On peut déjà en faire un… La défaite à domicile contre Bordeaux ne nous a pas fait du bien, mais nous avons su réagir et décrocher une victoire importante à Pau. Après, le résultat de ce week-end, je ne sais pas, mais en tout cas, ce premier bloc aura été bénéfique, car on aura fait ce qu’on voulait faire et malgré la défaite contre Bordeaux, on est leader avant ce neuvième. jour.