battu à domicile par le Barça, le PSG compromet ses chances de qualification pour les demi-finales

L’affiche a largement tenu ses promesses, mais la soirée s’est terminée dans les ennuis pour le club de la capitale (2-3), qui se retrouve en position défavorable avant le match retour en Catalogne mardi prochain.

Au terme d’un match riche en rebondissements, le Paris Saint-Germain a été battu à domicile par le FC Barcelone en quart de finale aller de Ligue des Champions (2-3), mercredi 10 avril. Goût amer pour le club de la capitale qui semblait avoir fait le plus dur en prenant les commandes du match au retour des vestiaires. Les joueurs de Luis Enrique sont condamnés à une opération retour sur les terres catalanes mardi prochain.

Plutôt dominant (59% de possession), le PSG va sûrement ressasser le dernier but du match, signé Andreas Christensen (77e), encaissé sur un corner que Gianluigi Donnarumma n’a pas cherché. Sa malchance – ou son manque de réalisme, selon les analyses – face au but adverse, avec deux tirs arrêtés par les montants (Barcola 55e, Dembélé 75e) n’aidera pas à digérer l’issue cruelle de cette soirée qui aurait pu se transformer en l’autre sens.

Vitinha et Dembélé buteurs

L’équipe de Luis Enrique a montré un visage conquérant, mais seulement par intermittence. Elle a très bien commencé les deux périodes, surtout la seconde. La pause a remis les esprits dans le bon sens. C’est avec une intensité retrouvée et Bradley Barcola sur le terrain, à la place du transparent Marco Asensio, qu’ils ont obligé Marc-André ter Stegen à aller chercher deux fois le ballon dans ses filets. D’abord, sur un clin d’œil de l’histoire, Ousmane Dembélé a égalisé d’une frappe puissante sous la barre suite à l’un de ses fameux crochets (49e). Seulement son deuxième but de la saison, et il devait venir contre son ancien club.

Sur sa lancée, le PSG en profite pour prendre l’avantage grâce à son métronome portugais Vitinha. Trouvé en direction du but dans la surface de réparation par Fabian Ruiz, il a eu le temps de contrôler le ballon puis de le glisser sous le bras du gardien barcelonais (51e). Un timing parfait pour inscrire le premier but de sa carrière en Ligue des Champions, un an après son échec sur le terrain du Bayern Munich.

Victoire obligatoire à Montjuic

Menés depuis la 37e minute et l’ouverture du score opportuniste de Raphinha, les Parisiens renversaient la situation, mais oubliaient d’enfoncer le clou. Raphinha, toujours lui, se chargeait d’égaliser d’une volée pleine de fluidité après une superbe ouverture de Pedri au-dessus de la défense (62e). Le PSG n’a pas connu un déclin aussi marqué que lors du premier acte, qui s’est terminé sans idées, mais le Barça s’est montré plus incisif mercredi soir.

Les festivités grandiloquentes d’avant-match et l’intensification du conflit sous fond Star Wars, les Barcelonais étant le côté obscur de la force, sont tombés un peu à plat. Mais dans une saga, l’intrigue n’est jamais linéaire. Un rebond, voire une issue positive, reste possible pour le Paris Saint-Germain. Leur adversaire du soir leur en a fait la douloureuse démonstration il y a sept ans, en se qualifiant à leurs dépens malgré une défaite 4-0 à l’aller.