SAIC Motor prévoit d’introduire d’abord des batteries semi-solides, qui utilisent encore une certaine quantité d’électrolyte liquide, avant de passer aux batteries entièrement solides. Les premières batteries semi-solides seront intégrées dans les véhicules hybrides et électriques des marques du groupe, dont MG, Baojun, Wuling, etc., dès 2025. De véritables batteries à semi-solides devraient suivre en 2026, ce qui pourrait marquer un tournant pour l’industrie de la voiture électrique et accélérer leur adoption (si le coût n’explose pas évidemment).
Selon certaines sources internes, la future remplaçante de l’actuelle MG4 pourrait être l’une des premières voitures à intégrer cette technologie, mais le premier modèle du groupe SAIC à recevoir une batterie solide sera la berline IM L6, destinée à concurrencer la Tesla Model 3 et attendu en Chine à partir d’octobre de cette année. Basé sur une architecture 900 V et une batterie de 130 kWh, il promet 1 000 km d’autonomie selon le généreux cycle chinois CLTC. Proposée à 40 000 euros sur son prix domestique, on se demande comment SAIC compte s’y prendre pour faire baisser réellement le coût de cette technologie.
Un autre concurrent chinois, Nio, propose une solution de location de sa batterie semi-solide. Comme cela coûte environ 40 000 euros et ferait exploser le coût d’acquisition d’un VE, le constructeur propose un service de location pour des usages spécifiques. La capacité de cette batterie de 150 KWh étant inutile au quotidien, un conducteur d’un ET5 pourrait par exemple se rendre dans une station d’échange de batterie développée par le constructeur, louer la batterie semi-solide pour la durée d’un trajet long court par exemple. puis remplacez la batterie pour ses 75 kWh de base.
