Éric Ciotti conteste son exclusion des Républicains. Ce mercredi soir, l’élu des Alpes-Maritimes et le reste de sa famille politique se sont livrés à un affrontement surréaliste sur les réseaux sociaux.
Mais que se passe-t-il chez Les Républicains ? Une confrontation qui ramène le parti aux heures les plus tumultueuses de la famille gaulliste. Depuis 24 heures et l’annonce par Éric Ciotti d’une alliance électorale avec le Rassemblement national, une guerre interne fracture la droite. Ce mercredi, alors que le député des Alpes-Maritimes avait donné l’ordre de fermer les portes du siège du parti, les dirigeants de son camp, réunis dans un bureau politique, ont annoncé avoir « a exclu le président ». UN « putsch », selon Ciotti, sous l’impulsion de tous les poids lourds du groupe après avoir lancé individuellement de nombreux appels à la démission. Les mutins ont finalement désigné un tandem à la tête des Républicains composé de la secrétaire générale du parti, Annie Genevard, et de l’eurodéputé François-Xavier Bellamy.
Mais non, répond Eric Ciotti. Privé selon Indiquer codes des réseaux sociaux du parti, celui qui est questeur de l’Assemblée nationale publie immédiatement un communiqué sur son compte personnel « Républicains », en faisant valoir que « cette réunion n’a aucune valeur juridique ». Bien décidé à ne pas céder, multipliant les publications sur son compte, l’ancien adjoint au maire de Nice se targue d’avoir réuni « 10 000 signatures » sur sa pétition « ouvrir la voie à une alliance ». Poursuivant sa contre-attaque, Éric Ciotti a martelé en début de soirée au micro de CNEWS que « la confiance des militants ». « Je suis président des Républicains et je le reste » il ajouta.
Dans le même temps, le compte officiel LR confirmait l’exclusion du président. Interrogé par Le Figaro Pour savoir qui contrôlait cette dernière, un député LR a confié : « À la Résistance ». Mais, depuis vers 20 heures ce mercredi, ledit compte est désormais « suspendu ». Un nouveau rebondissement dans la bataille à distance qui se livre, « résistance » Et « pro-Ciotti ». Désormais, une longue et douloureuse bataille juridique devrait commencer pour déterminer qui dirigera le parti. A deux semaines d’élections législatives cruciales, les Républicains abordent l’échéance dans les pires conditions.