bataille juridique pour la voiture électrique la moins chère du marché

Stellantis commercialisera les modèles électriques de Leapmotor, dont la citadine T03. L’importateur précédent a décidé de porter plainte.

Il y a un an, Stellantis a contacté Leapmotor. Ensemble, ils forment la joint-venture Leapmotor International, détenue à 51 % par Stellantis et donc gérée par cette dernière, qui devient ainsi l’unique distributeur des modèles de la firme chinoise hors de Chine.

Première zone géographique ciblée : l’Europe. Stellantis utilisera son propre réseau pour promouvoir Leapmotor. Dès fin 2024, 350 points de vente proposeront la citadine T03 et le SUV C10, deux modèles électriques à prix cassés. Le T03 est lancé à 18 900 € et pourrait même être à 14 900 € avec le bonus.

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Mais en France, ça commence mal. Stellantis fait en effet l’objet d’une plainte. C’est ce qu’a soumis Didier Sirgue, responsable de SN Diffusion et d’EVE (Espace Véhicules Électrique). Il fut le premier à distribuer le T03 en France.

À nos confrères du Journal de l’Automobile, il explique que son contrat d’importateur courait jusqu’au 15 janvier 2025. Mais il a pris fin le 1er mai 2024, sans préavis. On lui aurait également demandé de fermer son site Internet sur Leapmotor.

Dans une lettre ouverte adressée à la rédaction, Didier Sirgue souligne que les problèmes ont même commencé en octobre 2023, lorsque Stettantis a acquis 21% de Leapmotor et annoncé sa volonté de vendre des modèles chinois dans son réseau.

Selon Didier Sirgue, « ce sont des années d’investissement et un réseau de distribution réduit à néant ». L’homme affirme n’avoir eu aucune réponse de la part du constructeur chinois et de Stellantis. Il va maintenant au tribunal.