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Basket : Les Bleus et Wembanyama au même niveau, Curry tueur à gages, ambiance « pétard mouillé » à Bercy… Des favoris et des forfaits après France – Etats-Unis

Au-delà du résultat final et de la victoire américaine sur l’équipe de France samedi à Bercy, découvrez ce qui a retenu l’attention de notre journaliste sur place.

Envoyé spécial à Bercy

FAVORIS

Ce Wembanyama est terrible

Enfin ! Auteur de performances inégales depuis le début du tournoi et totalement abandonné par les succès lors des deux matches précédents, contre le Canada (82-73) et l’Allemagne (73-69), Victor Wembanyama a sorti le grand jeu face à Team USA (défaite 87-98), samedi, en finale. Le meilleur pour la fin. Vincent Collet l’avait imaginé après la mi-temps. Juste. 26 points à 11/19, 7 rebonds et 2 passes décisives pour le prodige des Bleus. « Gerschon (Yabusele, auteur de 20 points) et Victor nous ont portés tout au long du match »souligne le futur ex-sélectionneur. Et d’ajouter : « Victor est déjà très fort, il le sera encore plus dans les années à venir. Il n’a que 20 ans. Il a fait son meilleur match du tournoi, il a été exceptionnel, dans le combat, il a fait un impact et a fait 8/11 dans la peinture, il a dominé la peinture et notamment notre ex-futur-joueur (Embiid), qu’il a malmené en début de match ». Cela semble prometteur…

Les Blues ont joué face à face contre l’équipe américaine

Si on vous avait dit il y a un peu plus d’une semaine, après la déroute contre l’Allemagne (71-85), que les Bleus joueraient au coude à coude avec la Team USA, l’auriez-vous cru ? Probablement pas. Et pourtant, l’équipe de France a su se réinventer avant les quarts de finale pour atteindre la finale en premier et se donner le droit de rêver face aux Avengers américains. Certes, les joueurs de Steve Kerr ont mené la majeure partie du match. Mais ils n’ont jamais réussi à décrocher les Français avant les dernières minutes. Et pourtant, « Wemby » et compagnie sont revenus à -3 à moins de trois minutes de la fin. « Nous avons tout donné, nous n’avons pas à avoir honte »résume Evan Fournier. Comme à Tokyo, les Bleus sont en argent. Ils ne l’ont pas volé.

Le chef Curry dans ses oeuvres

Jusqu’à présent, la Team USA avait un meilleur marqueur différent à chaque match. Chaque série a une fin. En colère contre ses tirs depuis le début du tournoi, Stephen Curry a pris feu contre la Serbie en demi-finale, alimentant la remontée des Américains (95-91). Rappelons que Nikola Jokic et compagnie menaient de 17 points dans ce match. 36 points pour le leader des Warriors, meilleur marqueur des USA jeudi. Bis repetita samedi. « Chef Curry » s’est enflammé lorsque les Bleus sont revenus à -3, en plaçant trois majeurs sur les museaux français. Injouable. « Il n’y a pas grand chose à dire, on l’a tous vu ce soir… C’est un joueur extraordinaire, capable de débloquer des situations. Même si on s’en est rendu compte en essayant de faire l’effort, ça n’a pas suffi. Je ne pense pas qu’aucun de ses tirs était vraiment ouvert. C’est juste que la qualité du gars est au-dessus de la normale. »explique Nando De Colo. 24 points pour le double MVP et quadruple champion NBA, qui disputait, à 36 ans, ses premiers Jeux Olympiques.

Batum et De Colo quittent la scène avec les honneurs

Une sortie plus que méritée pour deux géants français. A 35 et 37 ans respectivement, Nicolas Batum et Nando De Colo raccrochent les crampons en équipe de France. Ils continuent dans leurs clubs, pas en sélection. Capitaine de l’équipe de France, « Batman » Les Français ont compilé 5 points, 8 rebonds et 5 passes décisives. De Colo a pour sa part inscrit 12 points à 5/7, assurant l’avantage après avoir eu très peu de temps de jeu depuis le début du tournoi. Ils ont contribué à prolonger le suspense, ayant respectivement disputé 177 et 209 matches en sélection nationale. Deux monuments. On attendra que la nouvelle soit officialisée par la fédération française de basket pour saluer de la même manière la carrière d’entraîneur de Vincent Collet.

COUP DE GRIFFE

L’ambiance, pas à la hauteur de l’événement

Après une belle ambiance au stade Pierre-Mauroy, devant 27 000 personnes, et encore à Bercy, avec 13 000 personnes, en quarts et demi-finales, on s’attendait à du feu pour la finale. On a eu droit à… un pétard mouillé. Il y avait des fans de l’équipe de France. Mais pas tant que ça. Une ambiance moyenne, certainement pas une grande soirée. Pas le chaudron qu’on imaginait, qu’on espérait en tant que sixième homme. Collet l’a « On a ressenti ça très fort. C’est sans doute dû au prix des places. Il y avait beaucoup de spectateurs internationaux, beaucoup plus que lors des autres matches, et on était clairement moins soutenus que lors des matches précédents. Normalement, quand on revient à -3, la salle aurait dû être en fusion. Elle ne l’a pas été complètement. Dès qu’on ratait un tir à trois points, Curry en mettait un de l’autre côté, et il y avait une explosion dans la salle à ce moment-là… C’est comme ça. Ce sont les Jeux olympiques, ils n’appartiennent pas à la France (sourire) »Collet a dit. Dommage…

Des regrets pour les Tricolores

Certes, les Bleus n’ont rien à se reprocher. Tenir tête à une telle armada, c’est déjà quelque chose. « Nous nous sommes heurtés à quelqu’un de plus fort que nous »assure Strazel. C’est vrai. Mais l’équipe de France aurait pu faire mieux, prolonger le suspense et pourquoi pas mieux encore. « Pour être honnête, je m’attendais à mieux aujourd’hui », a déclaré Collet. « Le match m’a montré qu’on aurait pu faire plus, mais il faut faire le match parfait (pour les battre) et on ne l’a pas fait. Je pense qu’avec un peu plus, on aurait pu les pousser encore plus. On n’était pas loin. Mais je suis sûr qu’on aurait pu faire mieux. On a eu l’occasion, on ne l’a pas saisie. Il faudra y réfléchir la prochaine fois. »Le technicien normand râle. La France a en effet commis quelques bourdes en défense, des pertes de balle en transition, des rebonds mal assurés, des lancers manqués… « J’aurais aimé voir comment ils auraient réagi si nous avions repris l’avantage. Mais Curry aurait peut-être pu faire les mêmes tirs. »ajoute Vincent Collet. Bien sûr, on ne le saura jamais. Les regrets, eux, resteront.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.

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