Basket-ball : « Pas de sentiment de complaisance, juste l'envie de travailler et de s'améliorer », affirme Wembanyama
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Basket-ball : « Pas de sentiment de complaisance, juste l’envie de travailler et de s’améliorer », affirme Wembanyama

Basket-ball : « Pas de sentiment de complaisance, juste l’envie de travailler et de s’améliorer », affirme Wembanyama

Victor Wembanyama, Nicolas Batum, Nando De Colo… Plusieurs joueurs de l’équipe de France livrent leur sentiment après la victoire face au Brésil, samedi, à Lille.

Envoyé spécial à Villeneuve d’Ascq

Victor Wembanyama (au sein de l’équipe de France de basket après Victoire 78-66 contre le Brésil ) : « Il y a de la fierté quand on a la chance de montrer de quoi on est capable devant autant de monde… Pas de sentiment de complaisance, juste l’envie de travailler plus et de progresser de match en match. (Comment la France a élevé son jeu en défense) On en est conscient, on sait qu’on peut le faire, mais plus que d’en avoir conscience, il faut savoir l’automatiser. L’ambiance ? C’est unique, je n’ai jamais connu ça, autant de monde, avec une telle intensité, et ça dès l’échauffement. C’est juste incroyable. Le jeu de Nicolas Batum ? Il a joué un rôle fondamental pour nous ce soir (samedi). Très important, autant sur la feuille de stats que sur le reste, qu’on ne voit pas. C’est juste un atout incroyable. On n’attendait rien de moins de lui. (sur son jeu) Je suis content de ma performance si j’ai vraiment aidé l’équipe à gagner. C’est un tournoi olympique, il n’y a que six matchs. Je ne pense pas à ça. Tout est juste fait pour que l’équipe gagne. La pression ? Non. Le fait que c’est un public unanime comme ce soir, ça nous pousse vers le haut plus qu’autre chose. »

Nicolas Batum (capitaine de l’équipe de France) : « Il y a eu un round d’observation, beaucoup de nervosité. Même pour des gars comme moi, tu rentres dans la salle… Ouais (sourire). C’était quand même spécial. Tu es aux JO, à la maison, tu as 30 000 personnes, même si j’ai déjà joué de gros matches, c’était spécial. Il a fallu un peu de cran, c’était impressionnant. Quand on était à -12, on s’est assis, on a pris une respiration, et il a fallu passer la deuxième vitesse en défense, intensifier un peu, donner le ballon à l’intérieur. C’est ce qu’on a fait. On a fait une bonne course et on a pris l’avantage juste avant la mi-temps, c’était énorme psychologiquement pour les deux équipes. Le public nous a beaucoup aidé en restant dedans. Dans le troisième quart-temps, les cinq ont commencé avec beaucoup d’intensité, on a fait un bon décalage avec la défense. On aurait pu tuer le match avant, on a fait des erreurs, on a essayé de jouer trop facile, on est peut-être tombés dans une certaine euphorie, moi y compris. Une passe vraiment pourrie… Il faut faire attention. Mais ce n’est jamais facile de gagner un premier match. On l’a fait. On s’est mis dans de bonnes conditions. Maintenant, le Japon. On a notre destin entre nos mains et c’est le plus important dans cette compétition. (…) Si on gagne contre le Japon, on aura neuf oreilles à Paris, presque dix en fait (sourire).

Je n’ai pas été bon dans les cinq ou six premières minutes, j’étais un peu fatigué. J’étais nerveux, je l’avoue. Je me suis dit qu’il fallait que j’avance, que je joue, qu’ils avaient besoin de moi et que je ne pouvais pas laisser toute la pression sur Wemby. Il fallait aussi que j’attaque. J’ai essayé de faire ça, d’être moi-même, actif en défense aussi, le fait d’avoir mis Huertas m’a rendu actif aussi. J’ai essayé de mettre le grand dans les bonnes conditions à l’intérieur, il a été bon. Tout le monde a bien joué. Il y a eu la préparation, mais maintenant, c’est le sérieux. C’était une très belle victoire d’équipe même s’il y a encore des choses à corriger, qui n’étaient pas très belles. »


J’essaierai de faire mieux lors du prochain match. Mais si je joue des matchs comme ça et que nous gagnons à chaque fois, je le prendrai.

Gerschon Yabusele

Gerschon Yabusele (intérieur de l’équipe de France) : « Il fallait se réveiller… On a été un peu lents en début de match et on les a laissés entrer dans leur rythme, on les a laissés faire ce qu’ils savent faire. Contre une équipe comme ça, ça fait 10 points d’avance (12 en fait). (…) On sait qu’on a beaucoup de force à l’intérieur et qu’on peut poser beaucoup de problèmes aux autres équipes. On s’est appuyé là-dessus et ensuite tout le monde était dans le rythme. Des maladresses ? Les trois tirs à trois points manqués, j’étais tout seul. Ce n’était pas du scouting… Il y a des jours avec, des jours sans, ça arrive. J’essaierai de faire mieux au prochain match. Mais si je fais des matchs comme ça et qu’on gagne à chaque fois, je le prends. Ce qui est important, c’est l’équipe, le groupe. Nicolas Batum ? Il nous a poussés en défense et ensuite on a suivi. On a été forts, on s’est entraidés, on s’est entraidés, on a continué. On est restés soudés. »

Nando De Colo (arrière de l’équipe de France) : « Rien ne sera facile. Ce n’est jamais facile de faire le match parfait lors du match d’ouverture. Mais on a su rester ensemble, solides et maintenant, il y a toujours une étape de progression, c’est ça qui est bien. On va y aller étape par étape. Ce soir, la victoire est belle. On a voulu mettre une intensité peut-être un peu au-dessus de ce qu’on voulait faire en début de match. On avait des règles très précises sur leurs systèmes de jeu et ça a créé beaucoup plus d’espaces que plus tard, quand on était plus solides et ça a fait la différence. Tout n’est pas parfait mais la victoire est belle. Il faut continuer. Le public ? C’est incroyable. Pour les plus grands, on le savait avec l’expérience de l’Euro 2015. Mais on voit l’enthousiasme et dans les moments difficiles ils seront là pour nous aider. Nicolas Batum ? Défensivement, il a fait le boulot qu’on lui a demandé. Et en attaque, il a été très adroit. Avoir Victor et d’autres joueurs qui monopolisent l’attention, ça laisse beaucoup d’espaces et ça colle très bien avec ce qu’il sait faire. Il met une frappe qui fait du bien. » « Il y aura beaucoup de bonnes choses à la fin. C’est ce que nous recherchons. Ce sera peut-être un autre joueur demain, mais nous devons essayer de faire des choses ensemble et savoir où nous pouvons être forts avant les matches à venir. »

Isaïa Cordinier (arrière de l’équipe de France) : « Le plus important était de bien démarrer et de prendre cette victoire. Les JO à domicile, ce n’est pas facile d’aborder ce premier match… On l’a vu au début, on était un peu tendus. Et quand on s’est lâchés, on s’est rappelé quels étaient nos points forts, la défense, la récupération, les points faciles. Le travail est fait mais on peut toujours faire mieux. »

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