Bas – Turquie : le résumé de la qualification éclatante des Oranje pour les demi-finales de l’Euro
La fin de l’épopée turque est brutale. Alors qu’ils menaient logiquement jusqu’aux années 70et minute de jeu Dans une ambiance survoltée, les hommes de Vincenzo Montella ont été rattrapés et même dépassés par les Pays-Bas (2-1) en fin de match, samedi 6 juillet, à Berlin.
Les Oranje défieront l’Angleterre en demi-finale, mercredi 10 juillet à Dortmund. Cette victoire devrait être célébrée aux Pays-Bas : cela faisait vingt ans que les Néerlandais n’avaient pas atteint le dernier carré d’un Euro.
Ce que vous devez vous rappeler
- Le grand coup. Bart Verbruggen, la dernière ligne de défense.
Lui qui avait si peu d’expérience sous le maillot des Oranje avant le début du tournoi, continue d’en prendre match après match. A seulement 21 ans, Bart Verbruggen s’affirme de jour en jour comme le futur leader du but néerlandais, et s’est une nouvelle fois montré crucial sur sa ligne, au point de devenir décisif dans la qualification de son équipe pour le dernier carré. Il arrête notamment un ballon dangereux d’Arda Güler (56et), et une tentative de Kenan Yildiz (65et).
0-1, 35et :Sur corner, le ballon file loin vers Arda Güler. Le Madrilène contrôle et ajuste un centre millimétré au second poteau vers Samet Akaydin, qui prend le dessus sur Denzel Dumfries, et catapulte le ballon au fond des filets de la tête.
1-1, 70et :Jusqu’ici invisible, Memphis Depay se retrouve sur le côté droit en position de centre. Il parvient à trouver son défenseur Stephan de Vrij qui plonge d’une tête imparable.
2-1, 76et : Comme souvent, le latéral droit Denzel Dumfries se retrouve en position d’attaque et ajuste un centre au second poteau pour Cody Gakpo. L’attaquant de Liverpool se jette, gêne le Turc Mert Müldür, qui envoie le ballon dans ses propres filets…
- Le tournant du match. Les trois suspensions turques.
Avant même le coup d’envoi, Vincenzo Montella a dû composer avec un onze déséquilibré, en raison des suspensions de trois de ses joueurs : les milieux Orkun Kökçü et Ismail Yüksek, pour un surplus de cartons jaunes, et le défenseur Merih Demiral (très décisif en huitièmes de finale) pour son geste en l’honneur des « Loups Gris », un groupe de l’extrême droite turque. Une configuration qui l’a obligé à remanier son système et à souffrir du manque de force physique des remplaçants du soir.
Après les rencontres au rythme lent proposées par l’Angleterre et la Suisse plus tôt dans la journée, par le Portugal et la France hier, cet ultime quart de finale a répondu aux nombreuses attentes placées en lui, en livrant du jeu, du suspense et des feintes (au corps comme au but). Encore quelques buts, et le score pourrait sans doute atteindre le rang supérieur.