Divertissement

Barry Jenkins met la patte sur « Mufasa : Le Roi Lion »

Barry Jenkins, en 2017, à Paris.

A Paris, mi-novembre, Barry Jenkins est en tournée. Une tournée masculine importante, avec une armée vibrante de publicistes et une salle comble de journalistes et de créateurs de contenu cinéma venus voir les quarante premières minutes du prochain blockbuster des studios Disney. A 45 ans, le réalisateur et scénariste oscarisé de Clair de lune (2016), un mélodrame émouvant sur l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte d’un jeune garçon gay du sud des États-Unis, a réussi à passer des marges au centre, du cinéma indépendant au grand public.

Avec son budget de plus de 200 millions de dollars, son dernier film, Mufasa : Le Roi Lion, en salles le 18 décembre, devrait marquer sa consécration. Mais trente ans plus tard LE Roi Lion, qui raconte l’acceptation par le petit Simba de son destin de monarque après la mort de son père bien-aimé, et dans la foulée des multiples créations dérivées du dessin animé original (un remake live-action en 2019, deux séries télévisées, des jeux vidéo, une comédie musicale, un film musical de Beyoncé en 2020, etc.), les temps ont changé.

Il vous reste 84,43% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page