Discutés et disséqués toute la semaine, les choix de Fabien Garthié et du personnel de Tricolore se sont avérés être des gagnants en victoire française en Italie dimanche après-midi.
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/2025/02/23/000-36yh648-67bb7619a6c93461660006.jpg)
Lorsqu’ils commentent les performances de joueurs moins expérimentés projetés dans les quinze à partir de la quinze, le visage de Fabien Galkié était légèrement éclairé, perçant le masque de neutralité affiché malgré la grande victoire et la joie trouvée. Avec une victoire record contre l’Italie (73-24), le dimanche 23 février, à Stadio Olimpico, le XV de la France a notamment été porté par les individus choisis ou remplacés par l’entraîneur du tricolore et son personnel.
Le Théo Attissogbe, nommé en remplacement d’un Damian Penaud, rejeté du groupe, Thomas Ramos, installé aux côtés d’Antoine Dupont en Hoy, Léo Barré, a été promu pour combler la position vacante à l’arrière, ou le banc en « 7-1 » dans la victoire de la journée. Et peut-être renforcé Fabien Galkié dans ses souhaits de changements et d’émulation.
Léo Barré et Théo Attissogbe, remplacements de premier choix
Sur la pelouse du stadio Olimpico, en arrière en vue, ils étaient particulièrement hors du lot. Pour sa 7e sélection, Léo Barré, après avoir été licencié quelques semaines du terrain pour une commotion cérébrale, a brillé au numéro 15.
Crédité d’une ligne de statistiques impressionnante (14 courses, 131 mètres ont gagné le ballon à la main, six défenseurs battus, plus que tout autre bleu sur la pelouse), l’arrière du Stade Français a été tous les bons coups, ou presque. Auteur d’un double, il a très bien trouvé ses partenaires sur les ailes, Louis Bielle-Biarrey et surtout le Théo Attissogbe, dans un lien du côté droit qui a fait des étincelles en première période.
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Le Palois, précisément, fait également partie des joueurs qui ont marqué des points dimanche après-midi. Titulaire projeté devant le deuxième meilleur marqueur de test dans l’histoire du XV de France, Thétissogbe a continué à montrer qu’il avait les épaules pour porter le maillot bleu. Avec son 5ème test dans autant de sélections, il a poursuivi sa belle série statistique. Meilleure plate-forme en soirée (10), il s’est également distingué au niveau défensif. « »Nous avons bien préparé le match, et nous sommes très heureux de jouer avec Léo et Louis « A-t-il savouré dans la zone mixte, dans le brouhaha du Spadio Olimpico. « Nous prenons beaucoup de plaisir à jouer ensemble. Aujourd’hui, nous allons bien, donc j’espère que cela continuera. »
L’entraîneur, qui avait surpris par Damian Penaud ou Matthieu Jalibert, a réussi son pari. « Si nous voulons que l’équipe française soit encore plus forte, nous devons développer notre potentiel. Il y a de jeunes joueurs à qui nous donnons notre confiance, qui nous l’ont rendu aujourd’hui. C’est bien quand cela fonctionne comme ça »a expliqué Fabien Galkié, mentionnant également Mickaël Guillard, tenu dans la deuxième ligne aux côtés du Fonds Ghost Thibaud et auteur de la première réalisation du tricolore de l’époque.
Thomas Ramos, un intérêt réussi à l’ouverture
Il était la troisième mi-temps d’ouverture titulaire dans autant de matchs dans ce tournoi, et il a peut-être fourni le service le plus réussi. Remplacé comme le numéro 10, son autre poste préféré, pour compenser la suspension de Romain Ntamack, Thomas Ramos a formé un duo de haut niveau avec son coéquipier dans le club Antoine Dupont, comme lors de la tournée d’automne. Hub du système Tricolor, en communication presque constante avec son capitaine, il a multiplié les bons ballons (28 passes, deuxième meilleur total derrière Dupont).
Le Toulousain a, aussi souvent, montré du succès au pied, avec un joli 8/9 contre les poteaux et une seule transformation manquée. Assez pour faire de lui le meilleur marqueur de points de la journée (16). Remplacé dans le dernier quart d’une heure par Maxime Lucu, il a été salué par une ovation debout de tout le stadio Olimpico mais a toujours raté trois plaqués (sur sept), un défaut déjà vu en Angleterre.
Le banc dans « 7-1 » a porté des fruits
Une autre innovation payée, la nouveauté du banc dans « 7-1 », utilisée pour la première fois en équipe française. L’objectif du maintien de la pression et de l’intensité physique de la première à la dernière minute a été atteint. Les Blues ont progressivement étouffé leurs adversaires, qui ont commencé à montrer des signes de fatigue dès le début de la deuxième période. Avant un changement de soixante à la 50e minute pour renouveler une grande partie de la meute d’attaquants. Assez pour mettre les têtes des transalpins sous l’eau, car le Tricolor XV a passé cinq tests supplémentaires après leur entrée.
« Ce fut un grand réconfort, sachant que nous avions 50 minutes pour tout donner, que nous allions avoir six attaquants qui allaient revenir en même temps dans le match »assuré Mickaël Guillard après le match. « Que Je ne suis jamais arrivé à revenir comme ça « , Pour sa part, il a réagi un Anthony Jelonch amusé. « Nous avions décidé qu’avant le match: le banc devait apporter plus que les deux premiers matchs. Nous savions comment garder le rythme et marquer encore plus de tests, cela a fonctionné. » Assez pour renouveler l’AVC de poker en Irlande? Le personnel de Tricolor n’a certainement pas dit son dernier mot stratégique.