Les nouvelles les plus importantes de la journée

« Bardella est à la hauteur », « Un grand premier ministre »… Chaque camp satisfait de la prestation de son champion

« Bardella est à la hauteur », « Un grand premier ministre »… Chaque camp satisfait de la prestation de son champion

A l’issue du débat qui a opposé le président du RN et le Premier ministre, Marine Le Pen a salué la performance de Jordan Bardella, le « seul à défendre les Français ».

A deux semaines des élections européennes, le débat était attendu. Les réactions aussi. A l’issue de la confrontation entre Gabriel Attal et Jordan Bardella jeudi soir sur France 2, les deux camps sont repartis satisfaits. Du côté des macronistes, la tête de liste de la majorité Valérie Hayer s’est félicitée d’un « grand premier ministre » OMS « face » un contradicteur ayant montré son « l’incompétence, ses mensonges, ses postures ». Un message de félicitations qui fut accompagné d’un autre quelques instants plus tard.

Le chef du gouvernement ayant rejoint le QG de campagne, la candidate a exprimé, photos de complicité à l’appui, son « La fierté française et européenne de servir (leur) pays, ensemble. » «Vouloir le meilleur pour les Français, ensemble.» Le compte officiel de la campagne « Besoin d’Europe » également moqué « l’incompétence grossière de Jordan Bardella et du RN ». Sur la proposition phare du RN sur la migration, sur laquelle le nationaliste a été mis en difficulté, le directeur de campagne Pieyre-Alexandre Anglade a expliqué que« En quelques secondes, on est passé d’une double frontière avec des contrôles partout à… rien ? »

Au sein des troupes du RN, on a également salué le niveau de leur tête d’affiche. « Je pensais que Gabriel Attal tenterait dans ce débat de se mettre à la hauteur de ses responsabilités de Premier ministre mais aussi des énormes défis auxquels est confrontée la France. Manqué », a moqué Marine Le Pen. Pour le leader des députés RN, « La hauteur était du côté de Jordan Bardella, seul pour défendre les Français. » Quant au député du Nord Sébastien Chenu, il a applaudi la prestation du patron du parti avec la flamme « face à un Premier ministre qui évite son bilan désastreux pour notre pays. » Et d’ajouter : Jordan Bardella est « le seul candidat qui incarne l’espoir, la sincérité et la solidité ».

Outre les stratèges des deux débatteurs, les autres candidats ont partagé leur désapprobation. Et leur refus de s’enfermer dans un duel nationaliste-européen. « Ce qui s’est passé est le reflet d’une crise démocratique assez profonde qui se révèle finalement dans la mise en scène à laquelle nous avons assisté. » s’est moqué la tête de liste LR François-Xavier Bellamy sur France 2. « Qu’est-ce qui permet d’organiser l’affrontement entre ces deux personnes ? Est-ce les sondages ? Dans ce cas-là, il fallait au moins inviter Raphaël Glucksmann”, il a continué. Pour l’insoumise Marie Toussaint, le débat ressemblait à « un concours de mensonges sur les questions écologiques et sociales et un match amical sur l’immigration. »

Quitter la version mobile