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baptême réussi pour Zaroury et Chavez, Amavi en souffrance et la défense bretonne à la dérive… Les tops/flops de Lens-Brest

baptême réussi pour Zaroury et Chavez, Amavi en souffrance et la défense bretonne à la dérive… Les tops/flops de Lens-Brest

Le RC Lens s’est imposé (2-0) à domicile dimanche, dans une ambiance de folie, face au Stade Brestois et s’impose pour la deuxième fois en deux matches. Retrouvez les meilleurs et les pires moments de ce match.

HAUTS

Baptême réussi pour Jhoanner Chávez et Anass Zaroury

Pour leur premier match dans la bouillante formation Bollaert-Delelis en Ligue 1, les recrues lensoises ont fait étalage de leur talent. L’ailier gauche Zaroury a donné du fil à retordre à la défense brestoise. Passeur décisif sur l’ouverture du score de son coéquipier équatorien Jhoanner Chávez, arrivé dans le Nord cet été, le Marocain a réalisé une démonstration technique impressionnante. Chávez, de son côté, a montré ses qualités de finisseur et sa capacité à faire de bons appels. Un duo prometteur pour la suite de la saison des Sang et Or.

Ruben Aguilar fringant

Le latéral droit lensois a continué à proposer des solutions et à apporter du danger tout au long du match. Toujours bien placé dans les interstices, le Nordiste a montré sa précision sur de nombreux centres très difficiles à capter pour le gardien adverse. Avec 77 ballons touchés dans ce match et 80% de passes réussies, l’ancien joueur de Monaco a prouvé à son entraîneur Will Still qu’il pouvait compter sur lui comme remplaçant de Przemyslaw Frankowski, voire comme titulaire de deuxième choix dans cette formation artoisienne.

Les flops

Jordan Amavi afflige

Déjà largement pointé du doigt et (à juste titre) fortement critiqué après la déroute de son équipe le week-end dernier à domicile (5-1) contre l’Olympique de Marseille, le latéral gauche a une nouvelle fois montré toutes ses lacunes défensives ce dimanche. En retrait dans tous les duels, le Breton s’est fait systématiquement surprendre par son vis-à-vis et a commis des erreurs grossières. Le maillon faible de cette équipe brestoise, qui laisse des boulevards gargantuesques aux attaquants adverses, symptomatique d’une défense finistérienne aux abois.

La défense brestoise à la dérive

Sept buts encaissés en seulement… deux matches. Pour un seul marqué. Que dire de plus ? Les hommes d’Eric Roy devront vite relever la tête s’ils ne veulent pas que cette saison, certes magnifique sur le papier avec notamment la Ligue des Champions, se transforme en véritable Via Crucis… Les Bretons sont en train de prendre, justement, ce chemin-là.

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